Israël : Le peuple debout a bloqué le projet de Benyamin Nétanyahou !
Après son retour au pouvoir le 1er novembre 2022, Benyamin Nétanyahou a présenté une réforme qui visait à accroître le pouvoir des élus sur celui des magistrats.
Parmi les principaux éléments de la réforme, une clause dite «dérogatoire» permettrait au Parlement, avec un vote à la majorité simple, d''annuler une décision de la Cour suprême. Ce projet de réforme était vivement critiqué en Israël.
Le président d''Israël, Isaac Herzog, a appelé sur Twitter le gouvernement de Benyamin Nétanyahou à arrêter «immédiatement» le travail législatif sur le projet de réforme judiciaire, «au nom de l''unité du peuple d''Israël» et en réaction à la «profonde inquiétude» exprimée par les manifestants. Une prise de position notable malgré son rôle essentiellement symbolique de garant des institutions.
Après trois mois de contestation, le Premier ministre israélien, Benya-min Nétanyahou a lâché du lest. Dans une adresse à la nation, il a annoncé, le lundi 27 mars, une «pause» dans le processus d''adoption de sa réforme judiciaire voulue par le gouvernement et qui divise le pays. L''adoption définitive des différents projets de loi de la réforme est reportée à la prochaine session parlementaire devant s''ouvrir après les fêtes de la Pâque juive qui s’étend du 5 au 13 avril.
Dans la foulée de l''annonce du Premier ministre, la Histadrout, la plus grande centrale syndicale du pays, a annoncé la fin de la grève générale contre ce projet de réforme.
LE CRIF A APPEÉ À
SUSPENDRE LA RÉFORME
JUDICIAIRE
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a appelé lundi le gouvernement israélien «à suspendre la réforme» judiciaire qui divise profondément l''Etat hébreu «pour rétablir au plus vite le calme et le dialogue avec toute la société».
Benyamin Nétanyahou a renvoyé le ministre de la Défense.
Le Premier ministre israélien a limogé le dimanche 26 mars son ministre de la Défense, qui a appelé la veille à une pause d''un mois dans le processus de réforme judiciaire controversée voulue par le gouvernement. Laquelle réfor-me, qui vise à accroître le pouvoir des élus sur celui des magistrats, et qui risque de mettre en péril, selon ses détracteurs, le caractère démocratique de l''Etat d''Israël.
Extrait tiré de France-Info