Vif succès à la «Fèt a kabrit» à La Désirade

C’est une fête qui a l’allure d’un Festival culinaire gourmand avec la viande de cabri comme l’élément phare. A La Désirade, c’est du cabri «sur pieds» qui est servi à la clientèle. Ces bêtes ont été élevées en pleine nature, broutant de l’herbe fraîche, exposée à l’air marin, donnant ainsi un goût particulier à la viande.
Chaque année durant le week-end Pascal et cela depuis 2001, en parallèle avec la traditionnelle fête du crabe et des saveurs créoles de la commune de Morne-à-l’Eau, la «Fèt a kabrit» bat son plein à La Désirade.
Les visiteurs et les touristes de passage ont eu l’embarras du choix entre les deux fêtes traditionnelles. Cependant, il était quand même possible de participer aux deux, puisque les deux manifestations étaient étalées sur plusieurs jours.
Tout un programme, sur quatre jours à La Désirade avec une pléiade d’artistes. C’était aussi l’occasion choisie par la municipalité conduite par le chef d’édilité Loïc Tonton pour rendre un hommage bien mérité aux deux frères Dinane champions, Paul et Félix qui ont réussi un exploit le 17 avril 1983, en traversant à la nage le canal de La Désirade pour rejoindre la marina de Saint-François sur une distance de 30 kilomètres. Une plaque commémorative a été dévoilée à cet effet.
A cette énième édition de la «Fèt a kabrit», les Désiradiens et les Désiradiennes ont rivalisé de créativités culinaires pour offrir aux papilles gustatives des visiteurs le meilleur de leur gastronomie durant ces quatre jours d’animations. Comme nouveautés, les visiteurs ont eu le privilège de goûter au pâté de cabri, à la grillade et même à son sorbet.
Il y avait des achats pour toutes les bourses et de l’animation pour tous durant ces quatre jours de fête, les convives n’ont pas eu le temps de s’ennuyer.
Les Désiradiens ont mis les petits plats dans les grands pour assurer l’accueil et l’hébergement de 3000 à 4000 visiteurs. En l’espace d’un week-end, la population désiradienne a fait un bond.
C’est une aubaine pour les commerçants qui comme partout ailleurs ont subi les affres de la crise sanitaire mais aussi, le retour des sargasses.
D’ores-et-déjà, rendez-vous est pris pour la prochaine édition.