L''inflation : les crédits à la consommation ont la côte

L’inflation peut avoir un impact sur le crédit à la consommation. En effet lorsque l’inflation augmente, le cout de la vie augmente également ce qui peut réduire le pouvoir d’achat des consommateurs et rendre le remboursement plus difficile.

Reprise économique post-Covid, guerre en Ukraine… du fait de la conjoncture actuelle, les prix à la consommation sont en constante augmentation. Pour joindre les deux bouts, chacun est en quête de solutions. Parmi elles, le crédit à la consommation.
LE RECOURS AU CRÉDIT
À LA CONSOMMATION
Avec une inflation à plus de 6% en juillet 2022, les crédits à la consommation représentent une véritable bouffée d’oxygène, en particulier pour les ménages modestes. Sans réelle surprise, ces «petits crédits» ont enregistré un net rebond au premier trimestre 2022.
Les ménages ont eu davantage recours au crédit dernier alternatif pour eux pour régler leurs dépenses de consommation courante. Ce recours accru au crédit traduit les difficultés de pouvoir d''achat qu''éprouvent un certain nombre de ménages fragiles dans ce contexte de hausse des prix.
Des prix en hausse dans l''alimentaire et une consommation en berne, en repli de 4,1% sur un an selon l''Insee. L''inflation pèse sur le moral des consommateurs qui se serrent la ceinture ou remplir leur bas de laine et se lancent à des emprunts excessifs pour survivre.
Plus de crédits mais des sommes moindres certes, mais cela traduit un besoin de financement de dépenses du quotidien. Une pente qui peut conduire certains ménages au surendettement.
LE RISQUE DE
SURENDETTEMENT
Bon nombre de personnes sont effrayées par le concept du crédit, car elles y associent souvent un risque d’endettement, l’impact négatifs le plus courant du crédit à la consommation.
Une approche prudente est surtout requise dans le cas des crédits à la consommation au regard des dangers qu’ils suscitent.
Le risque de surendettement survient lorsque le niveau des crédits et des charges que l’on a à payer tous les mois atteint un seuil critique. Devenu plus accessible et moins cher qu''auparavant, le crédit à la consommation s''impose comme une source de financement intéressante en cas de besoins.
Mal utilisé, ce dispositif financier expose toutefois certains ménages aux risques du surendettement. Les organismes de prêts ne sont pas les seuls responsables du surendettement de certains ménages. Une responsabilisation accrue de tous les emprunteurs s''avère indispensable pour limiter au maximum les défauts de paiement.
En somme l’inflation et le crédit à la consommation sont deux phénomènes interconnectés. Les fluctuations de l’inflation peuvent avoir un impact sur le pouvoir d’achat et la capacité de remboursement, tandis que le prêt à la consommation peut contribuer à l’inflation en stimulant l
LA DEMANDE DES BIENS
ET DES SERVICES
La pandémie, comme la guerre, apparaît comme un moment unique pour reconsidérer notre économie dépendante de la dette. Les travailleurs, dans un contexte de pénurie de main-d’oeuvre, exigent désormais des salaires plus élevés. Or, ce sont les salaires, et non la dette, qui constituent le fondement essentiel du pouvoir d’achat des consommateurs et par conséquent la croissance.
Chômage, travail précaire, mini-ma sociaux, retraite de misère, la mobilisation des travailleurs pour et l’augmentation des salaires et des prestations sociales constitue un facteur essentiel de l’amélioration des conditions des ménages et du pouvoir d’achat.