Le comité Miss Guadeloupe présente ses ambitions

Il y a quelques jours, le nouveau comité Miss Guadeloupe, présidé par Matthieu Plantier, a dévoilé à la presse son nouveau programme pour l’année et a également lancé le casting pour la future élection de Miss Guadeloupe 2023. Il entend étudier toutes les candidatures et offrir des opportunités toujours plus belles aux jeunes guadeloupéennes.

Vous êtes le nouveau directeur général du comité Miss Guadeloupe, comment percevez-vous ce nouveau rôle ?
Matthieu Plantier : C’est un grand changement dans ma vie je vous l’accorde mais je suis ravi de ce nouveau challenge ! Je suis investi dans l’accompagnement de nos Miss depuis plusieurs années et cette nouvelle fonction est au croisement de mes compétences. Chorégraphe de métier, j’ai à coeur de valoriser la femme et son image et mettre en lumière ses atouts. C’est ma volonté première et j’ai à coeur de développer le comité dans ce sens. Nous avançons avec des personnes investies et sincères qui souhaitent faire de cette élection une source d’inspiration pour toutes les Guadeloupée-nnes mais aussi pour tout l’archipel.
A travers l’association Rev’elle, nous aspirons à créer des ambitions nouvelles auprès de la jeunesse et de promouvoir notre patrimoine au-delà de notre territoire.
Nouvelle recrue et connue du grand public depuis votre sacre en 2003, Corinne Coman, vous rejoignez également le comité cette année

. Dans quel but ?
Corinne Coman : En effet, il s’est passé deux décennies de-puis mon élection mais j’ai toujours gardé un oeil sur les parcours de nos Miss Guadeloupe. Nous avons eu la chance de voir certaines sacrées Miss France (Véronique de la Cruz, Clémence Botino et Indira Ampiot) et c’est une grande fierté. Ce sont des émotions que nous ambitionnons de renouveler et, en qualité de déléguée régionale, je veux mettre mon expérience à leur disposition. Je veux accompagner Matthieu et le comité dans leurs tâches tant dans la préparation du casting ainsi que dans le suivi de notre future Miss. Il est essentiel de leur apporter, à toutes, une belle dose de bienveillance, et de leur donner des armes nouvelles pour affronter un tournant de leur vie.
Le nouveau comité Miss Guadeloupe semble un virage
plus social et plus citoyen.
Pourquoi ce choix ?
Matthieu Plantier : Nous sommes très attachés à notre archipel et à notre culture et surtout, nous avons envie de conserver nos forces vives ! Beaucoup de jeunes quittent l’île pensant qu’il n’y a pas assez d’opportunités ici. A travers l’association Rev’elle, nous entendons fédérer les communes, les locaux et les partenaires privés pour travailler main dans la main vers une valorisation de notre territoire. Cela me tient à coeur. Les précédentes élections nous ont prouvé que la marque Miss France permet de mener des actions de terrain très concrètes et de donner du poids à des initiatives sociales et sociétales. Ce principe «exister pour se révéler» est notre ADN.
Avec le recul, quelles analyses faites-vous sur votre élection et sur celle d’aujourd''hui, certainement très différente ?
Corine Coman : C’est une génération tournée majoritaire vers les réseaux sociaux et, ce qui peut être un atout, peut aussi être un danger. A mon époque, le titre de Miss France était purement honorifique. J’avais fait le choix de conserver une certaine part d’anonymat mais, aujourd’hui, les passerelles qui sont offertes aux Miss sont bien trop intéressantes pour ne pas les saisir. La Miss France a un rôle d’ambassadrice pour sa région d’origine et elle apporte

une vraie valeur ajoutée à celle-ci. Cette année, tous les regards ont été tournés vers la Guadeloupe et tous les partenaires économiques locaux ont profité de cet engouement. Sur le plan touristique, les retombées sont aussi très importantes pour la Région Guade-loupe. Nous devons poursuivre sur cette belle lancée.
Le casting pour la future Miss Guadeloupe 203 est lancé.
Etes-vous prêt ?
Matthieu Plantier : Totalement ! Nous sommes impatients de rencontrer toutes ces jeunes filles et nous avons déjà un bon nombre de candidatures (casting jusqu’au 10 juin). C’est un plaisir que de préparer un tel événement et nous prenons cette tâche très à coeur. Désormais, certains critères ont disparu (âge, situation maritale) et cela laisse des portes ouvertes à des profils très divers. Nous allons prendre le temps de les étudier et nous espérons trouver notre perle ! Nous encourageons aussi les communes à créer des élections pour dynamiser la vie locale. L’élection Miss Gua-deloupe peut devenir un rendez-vous annuel festif !