LE XVIIe CONGRÈS : Triomphe de la démagogie

Chaque nouveau président du Conseil départemental ou du Conseil régional prétend être porteur d’idées neuves. La grande trouvaille du président Guy Losbar c’est la «Pédagogie», nous dirons plutôt la «Démagogie».

A marche forcée et con-tre vents et marée, le président de l’Assem-blée départementale Guy Losbar, a gagné son pari, en organisant le XVIIe Congrès des élus régionaux, départementaux et des maires.
Pour certains qui, en 2003 agitaient le drapeau de la couardise en utilisant com-me toujours l’arme fatale de la peur, sans aucun scrupule et par un jeu de chaise, ils n’ont pas hésité à effectuer un revirement de positionnement à 360 degrés.
Malgré l’amendement du sénateur Dominique Théo-phile portant sur la participation des maires au Congrès des élus départementaux et régionaux, à ce XVIIe Congrès, plusieurs maires étaient ab-sents ou représentés.
L’absence du président du Conseil régional même avec les excuses, laisse planer des doutes. Comme quoi, rien ne reste caché et que l’évolution institutionnelle ou statutaire de la Guadeloupe reste une chimère.
Chaque congrès donne le sentiment que l’on vient tout juste de jeter les premières bases pour une évolution de la Guadeloupe vers plus de responsabilité.
Manifestement, les élus font dans le bigidi, et perdent du temps en cherchant à réinventer ce qui est connu depuis plus de vingt ans et qu’il convient tout juste de réactualiser. Il est regrettable qu’il n’y ait pas de continuité dans les travaux.
Chaque nouveau président du Conseil départemental ou du Conseil régional prétend être porteur d’idées neuves. La grande trouvaille du président Guy Losbar c’est la «Péda-gogie», nous dirons plutôt la «Démagogie».
On a l’impression qu’après 16 congrès, on ne fait que patiner. Le consensus affiché lors des votes des résolutions n’est que de façade, le temps d’affronter la Commission interministérielle le 3 juillet. Ce congrès a consacré le triomphe de la démagogie sur toute la ligne.