Démantèlement du bik des résistants au CHUG

Le collectif des résistants du personnel de santé suspendu, qui avait en partie libéré l’espace, envisageait de garder une permanence dans le parking extérieur jusqu’à la fin du conflit qui oppose le personnel du CHUG à l’Etat, mais cet espace de vie, et de solidarité a été rasé par les forces de répression.
Pour mémoire, c’est la deuxième fois qu’est ordonnée la destruction de cet endroit. Ce fut le cas en janvier 2022 dans l’enceinte du CHUG.
Nouvelles-Etincelles titrait alors : «Sous couvert de pandémie, le Gou-vernement français livre une guerre sale contre le peuple guadeloupéen». Rebelotte en 2023… Ce coup de force de l’Etat avait plus un caractère symbolique puisque, nous le rappelons, le collectif de résistance avait déjà procédé à une remise en état des lieux, et la plupart des agents suspendus, ont depuis leur réintégration, regagné leur poste.
Selon Gaby Clavier de l’UTS-UGTG, le collectif de résistance prévoyait de mettre en place une autre organisation pour accompagner cette reprise qui n’est qu’à ses balbutiements. N’oublions pas qu’en dépit des conditions de reprise imposées par l’Etat, le collectif des résistants ne s’avoue pas vaincu, puisqu’il entend continuer la lutte pour récupérer les salaires non versés soit 7 millions, liés à la suspension forcée et réclamer des dommages et intérêts.