Education des enfants : Le retour de bâton !

Il s’agit bien d’un effet boomerang, d’un retour de bâton pour l’Etat français, car depuis le 2 juillet 2019, le Sénat a adopté la loi relative à l’interdiction des violences éducatives ordinaires.

Quand les choses vont mal, l’Etat français cherche toujours à se débiner en cherchant un bouc émissaire ou en clôturant l’affaire qui embarrasse par un non-lieu.
L’assassinat de Nahel par un policier et le rapport circonstancié mensonger rédigé par ces hommes assermentés ont embrasé la France.
Même si les médias français sont aux ordres et sous con-trôle, grâce aux réseaux so-ciaux, le monde reste connecté et les murs du silence et de l’ignorance s’abattent pour faire connaître la vérité.
Aujourd’hui, on peut dire que : «ravèt pé ni rézon douvan poul», c’est-à-dire que l’on est en mesure de faire la preuve de ce que l’on avance ou de ce qui est caché. En droit français, la preuve est libre, elle peut donc être apportée par tout moyen. C’est ce dont, nous assistons de nos jours, avec les téléphones portables.
Les violences générées par l’assassinat de ce jeune en France, ont poussé Emmanuel Macron, Eric Dupond-Moretti et Gérald Darmanin à appeler à la rescousse les parents mais, ils se permettent de remettre en cause leur responsabilité dans l’éducation de leurs enfants.
Ces membres du gouvernement considèrent que les parents devraient garder leurs enfants au domicile, alors qu’avec tout leur arsenal juridique, l’Etat français a démuni les parents de toute autorité sur leur progéniture. Maintenant, que la société française est confrontée à la furie de ces jeunes de la République qu’ils ont eux-mêmes formatés, Emmanuel Macron et ses ministres se permettent d’accuser de manière éhontée les parents.
Si le président français et ses ministres estiment qu’il est important pour que la quiétude de tous revienne, que la responsabilité parentale puisse clairement s’exercer et que la République n’a pas vocation à se substituer aux parents, alors il faudrait les réhabiliter dans leur autorité naturelle.
Il s’agit bien d’un effet boomerang, d’un retour de bâton pour l’Etat français, car depuis le 2 juillet 2019, le Sénat a adopté la loi relative à l’interdiction des violences éducatives ordinaires. La France a donc rejoint la ma-jorité des pays européens ayant déjà interdit les châtiments physiques ou psychologiques dans leur système éducatif.
Notre appartenance à l’ensemble français et européen fait que nos enfants sont assujettis aux mêmes lois françaises et européennes qui ne prennent pas en compte notre histoire et notre culture.
Il ne faudrait pas s’étonner si les mêmes maux produisent les mêmes effets. De toute évidence, les petits enfants de Guadeloupe et ceux de la France n’ont pas reçu la même éducation familiale puisque nos sociétés sont très différentes.
On en déduit par ces mots que, «kód a yanm, maré yanm». Ce qui se passe en France n’est qu’un retour de flamme.