Jalylane Maës est la nouvelle Miss Guadeloupe

Le mercredi 19 juillet, le Comité Miss Guadeloupe et son jury ont couronné la nouvelle Miss Guadeloupe, Jalylane Maës. A 18 ans, cette demoiselle succède ainsi à Indira Ampiot, Miss France 2023, et représentera l’archipel lors de l’élection nationale Miss France 2024 en décembre. Tout sourire et très à l’aise face au public et aux médias, elle nous livre ses premiers ressentis avec beaucoup d’enthousiasme.

Vous arborez l’écharpe de Miss Guadeloupe 2023, comment
vous sentez-vous ?
Jalyane Maës : Je ne peux pas cacher mon bonheur ! La soirée d’élection fut forte en émotions tout comme les jours qui ont suivi. Je me sens très bien et surtout très bien entourée par le comité Miss Guadeloupe qui fait un travail formidable d’accompagnement depuis les premiers castings. J’ai hâte de vivre ce qui m’attend ! Je n’ai aucune appréhension, seulement de pouvoir donner le meilleur de moi-même et d’aller chercher une autre écharpe, celle de Miss France 2024 !
Aussitôt élue, aussitôt prête à de nouveaux objectifs ?
Bien sûr ! Je veux mener cette expérience pleinement et me (et nous avec la Guadeloupe) donner toutes les chances d’aller loin. J’ai longuement été encouragée par ma famille pour me présenter au casting de Miss Guadeloupe. Ils sont derrière moi depuis le début et cela m’a donné une motivation à plein régime. J’ai toujours apprécié l’univers du mannequinat, des shooting photo et de l’audiovisuel (depuis janvier, elle présente Jam, une émission musicale sur France Télévisions)

. Au lycée, je me suis toujours présentée aux élections de Miss qui étaient organisées. C’est un monde qui m’attire et j’ai, aujourd’hui, la chance de le toucher du doigt alors c’est parti !
A tout juste 18 ans et jeune bachelière, vous semblez savoir ce que vous voulez dans la vie !
Avant l’élection, j’étais prête à intégrer une licence administration, économique et sociale à la rentrée pour entamer mon projet professionnel. Mais, depuis l’élection, je crois que je vais opter pour une année sabbatique et me consacrer à 100% à ce nouveau rôle. J’ai envie de pouvoir apprécier et appréhender dans les meilleures conditions tout ce qui va se passer dans les prochaines semaines que ce soit la préparation à l’élection Miss France, le voyage d’intégration en novembre avec les autres Miss et l’élection le 16 décembre à Dijon. Le Comité a mis la barre haute lors du show de l’élection et je sais qu’ils vont me permettre d’acquérir d’autres compétences (démarche, élocution…). Je me sentais capable de remporter ce premier titre et je me sens capable de rendre encore plus fière la Guadeloupe. Le soutien des Guadeloupéens, et notamment de la ville des Abymes dont je suis originaire, est si fort qu’il pourra me transcender.
En effet, les projecteurs sont
grandement tournés vers la Guadeloupe ces trois dernières années. Clémence Botino, Indira Ampiot… Est-ce qu’il y a une
certaine pression exercée ?
Je ressens l’attention qui est portée sur notre territoire mais c’est une attention bienveillante et stimulante. Ce n’est pas une tâche aisée de succéder, en qualité de novice, après d’aussi beaux parcours que ceux de Clémence, Indira ou Ophélie Mézino (1ère dauphine Miss Monde 2019) mais je vous avoue être plutôt sereine. Les premiers rassemblements m’ont vite contaminés ! J’ai envie de plus encore ! Nous allons répondre à de nombreuses invitations dans les prochaines semaines et cela m’intéresse beaucoup. J’aime découvrir ce qui se fait sur mon territoire, j’y suis très attachée et j’ai aussi envie de délivrer mes messages.
Vous êtes très investie dans l’univers associatif. Quel est votre cheval de bataille ?
J’ai toujours eu l’ambition de deveni

r une femme chef d’entreprise, notamment dans le domaine de l’événementiel. J’ai cette soif d’entreprendre mais aussi de valoriser et d’encourager l’accès à la formation professionnelle et à l’éducation. Ainsi, je suis particulièrement sensible aux sujets de l’orientation et l’insertion des jeunes et j’ai co-créé une association, Chalè, dans ce sens. Il est essentiel de délivrer des messages positifs auprès de la jeunesse guadeloupéenne qui a tendance à baisser les bras face à l’adversité. Nous pouvons vite nous sentir isolés en vivant sur une île mais il y a des leviers à activer pour créer et construire. Les jeunes ont énormément de potentiel à développer et, pour cela, ils doivent se tourner vers les bons interlocuteurs. En effet, il y a des acteurs présents sur le territoire qui se rendent disponibles mais doivent se rendre visibles. Je veux être l’ambassadrice d’une jeunesse tournée vers l’innovation et la détermination. Notre île a besoin de modèles pour avancer. L’écharpe de Miss Guadeloupe, voire de Miss France 2024 je l’espère, me permettra de mettre en exergue des initiatives professionnelles fortes.