En avant pour le 72e Tour cyliste de Guadeloupe

Un tour international qui va se dérouler sur notre sol national, et qui est un phénomène social puissant, incrusté dans la conscience collective de notre peuple auquel la tutélaire puissance coloniale occupante, prétend dénier le droit à son existence en tant que peuple et en tant que nation.

Le 72e Tour cycliste international de la Guadeloupe va cette année, comme les précédentes, constituer l’événement sportif le plus populaire de notre pays.
Comme d’habitude, ce sera la liesse, la joie, la fête autour de ce grand rendez-vous sportif annuel que les Guadeloupéens de tous les milieux raffolent par-dessus tout.
Un tour international qui va se dérouler sur notre sol national, et qui est un phénomène social puissant, incrusté dans la conscience collective de notre peuple auquel la tutélaire puissance coloniale occupante, prétend dénier le droit à son existence en tant que peuple et en tant que nation.
En effet, pendant les dix jours que durera la compétition, les coureurs devront s’affronter sur plus de 1270 kilomètres. Le peuple guadeloupéen va encourager, supporter ses sportifs confrontés à ceux venus d’ailleurs. Beaucoup se déplaceront durant toutes les étapes pour soutenir avec passion, les coureurs de leur club favori et les exhorter à donner le meilleur d’eux-mêmes.
Comme chaque année, le Tour vient avec son lot de problèmes. Cette année, c’est le Team Cama CCD qui s’est trouvé dans le collimateur des directeurs sportifs. En fait, le club s’est vu refuser la participation d’un des leurs, le Colombien Esnaider Baez, sous prétexte que son inscription n’était pas réglementaire.
Une décision du tribunal de dernière minute est venue rétablir le coureur dans ses droits. Donc, les choses sont rentrées dans l’ordre et le coureur colombien Baez pourra participer au tour de la Guadeloupe aux côtés de Boris Carène sous les couleurs de la Team Cama CCD.
Décidément, ce 72e Tour cyclis-te international y va de rebondissement en rebondissement, maintenant, c’est l’Assemblée départementale qui est un partenaire non-négligeable qui a en se retirant de la liste des principaux partenaires. Cette décision fait écho à l’incident qui a eu lieu à l’occasion du Grand Prix cyclis-te de Guadeloupe.
Comme si cela ne suffisait pas, le Comité régional cycliste n’a pas hésité pas à se mettre à dos les journalistes sous couvert du respect des règles internationales en matière de course cycliste.
En fait, le Comité régional cycliste de Guadeloupe, a proposé à la signature de l’ensemble des médias, une charte des principes qui engagent les médias, leurs représentants et les acteurs (rédacteur, reporter, technicien, chauffeur, régisseur) engagés sur la route du 72e Tour cycliste international de la Guadeloupe.
Cette charte rappelle le règlement officiel de l’Union Cycliste International (UCI) qui régit cette épreuve de niveau ll.
Point sur lequel les professionnels des médias n’émettent pas de remarques et d’autre part, dans ce texte, certaines injonctions sont même assorties de menaces. Ce 72e Tour cycliste international, n’a pas fini de nous surprendre.
Pour autant, la préoccupation de l’heure pour les fans de la petite «reine», c’est de savoir si nos coureurs locaux seront à la hauteur de l’événement pour nous offrir la victoire tant attendue.