Changer le statut constitutionnel de la Guadeloupe : Pourquoi et comment ? (Fin)

Elle n’a pas prévalu notamment parce que dépourvue de soutien réel de la population. Quatre-vingt années plus tard, force est de constater que nous sommes dans la même contrainte socio-politique. Nous le savons parce que d’abord les sondages montrent que l’évolution statutaire n’est pas la priorité des Guadelou-péens, mais aussi parce que les sondages et les consultations électorales (2003) ont déjà montré que les Guadeloupéens ne voulaient pas encore d’une évolution statutaire. Or l’accès à plus d’autonomie et de liberté semble être ce qui bloque encore le citoyen guadeloupéen pour qu’il adhère électoralement à ce grand projet. Tel est le fruit de la dépendance institutionnelle…
Pour envisager de changer la donne et d’accompagner les Guadelou-péens vers un changement de désir politique mais également d’état d’esprit politique pour dépasser le statu quo mortifère et favorable à la persistance de la dépendance institutionnelle, il faut selon moi agir sur deux leviers :
- La responsabilité politique
- La volonté politique
2- AGIR SUR LA
RESPONSABILITÉ POLITIQUE
* Il faut une campagne d’envergure avec le soutien de la société civile pour offrir dans un document très condensé un schéma des institutions et de leur pouvoir

.
* Il faut multiplier les exemples de succès des territoires autonomes, indépendants et des outres-mers dans le monde (Cf. Ouvrage du professeur Fred Constant).
* Il faut créer un blog de l’évolution statutaire et le diffuser massivement.
* Il faut des congrès des partis politiques patriotes unis sur l’évolution statutaire en décembre 2023 et février 2024.
* Il faut lister les contraintes issues de la dépendance institutionnelles.
* Il faut renouveler l’éducation socio-politique : ce que l’on faisait pour les militants dans un parti il faut le faire dans les associations culturelles.
3- AGIR SUR LA VOLONTÉ POLITIQUE
Il faut aussi parfaitement définir ce que l’on entend par changement de statut (les alternatives) et notamment par autonomie politique. Ce n’est qu’ainsi que l’on changera la volonté politique du corps électoral. Le changement de statut s’obtient par référendum populaire demandé par le chef de l’État et par révision constitutionnelle appuyée et/ou proposée par les élus parlementaires et locaux (congrès des élus).
Changer de statut aboutirait à doter la nouvelle collectivité de Guade-loupe de compétences législatives dans certains domaines choisis (comme par exemple la fiscalité, les relations internationales, la formation, la gestion autonome du foncier, la législation du travail, l’énergie, la protection de l’environnement, …) et règlementaires en restant dans le droit commun ou en ayant un régime de spécialité législative.
L’objectif du changement de statut est principalement de permettre de mettre en oeuvre immédiatement des décisions politiques plus adaptées et validées par la population (ou le peuple) et articulées autour de plusieurs exigences telles que l’établissement d’un nouveau cadre des relations avec l’Etat. Le but est d’arrêter des politiques publiques tenant enfin et mieux compte des réalités ultra-marines, de domicilier localement des leviers de décision (qui reste à définir) pour parvenir à l’égalité des droits et la reconnaissance de nos spécificités et d’imaginer un nouveau modèle de développement économique à partir des potentialités des richesses naturelles et humaines de notre archipel et de ses habitants.
Dans cette initiative juridique et politique de dimension historique, hélas encore jugée utopique, les élus ne demandent pas plus de moyens financiers mais plus de possibilités d’action7, d’autonomie fonctionnelle et globalement plus de liberté. Un nouveau statut pour la Guadeloupe dans la République française pourrait offrir à moyen terme un climat socio-politique plus apaisé.
Il pourrait offrir plus de protections économiques et plus d’emplois dans un cadre plus flexible et souple de créations d’activités.
Avec des leviers juridiques plus puissants parce que moins contraints et plus autonomes, et instaurant une relation plus directe et rapide entre les décideurs (élus) et les destinataires de la décision (citoyens).
La place légitime de la Guade-loupe dans la synergie progressive des pays de la Caraïbe pourrait bénéficier grandement de la reconnaissance nationale de son identité de pays et de l’existence inaltérable de son peuple.
Elle n’a pas prévalu notamment parce que dépourvue de soutien réel de la population. Quatre-vingt années plus tard, force est de constater que nous sommes dans la même contrainte socio-politique. Nous le savons parce que d’abord les sondages montrent que l’évolution statutaire n’est pas la priorité des Guadelou-péens, mais aussi parce que les sondages et les consultations électorales (2003) ont déjà montré que les Guadeloupéens ne voulaient pas encore d’une évolution statutaire. Or l’accès à plus d’autonomie et de liberté semble être ce qui bloque encore le citoyen guadeloupéen pour qu’il adhère électoralement à ce grand projet. Tel est le fruit de la dépendance institutionnelle…
Pour envisager de changer la donne et d’accompagner les Guadelou-péens vers un changement de désir politique mais également d’état d’esprit politique pour dépasser le statu quo mortifère et favorable à la persistance de la dépendance institutionnelle, il faut selon moi agir sur deux leviers :
- La responsabilité politique
- La volonté politique
2- AGIR SUR LA
RESPONSABILITÉ POLITIQUE
* Il faut une campagne d’envergure avec le soutien de la société civile pour offrir dans un document très condensé un schéma des institutions et de leur pouvoir.
* Il faut multiplier les exemples de succès des territoires autonomes, indépendants et des outres-mers dans le monde (Cf. Ouvrage du professeur Fred Constant).
* Il faut créer un blog de l’évolution statutaire et le diffuser massivement.
* Il faut des congrès des partis politiques patriotes unis sur l’évolution statutaire en décembre 2023 et février 2024.
* Il faut lister les contraintes issues de la dépendance institutionnelles.
* Il faut renouveler l’éducation socio-politique : ce que l’on faisait pour les militants dans un parti il faut le faire dans les associations culturelles.
3- AGIR SUR LA VOLONTÉ POLITIQUE
Il faut aussi parfaitement définir ce que l’on entend par changement de statut (les alternatives) et notamment par autonomie politique. Ce n’est qu’ainsi que l’on changera la volonté politique du corps électoral. Le changement de statut s’obtient par référendum populaire demandé par le chef de l’État et par révision constitutionnelle appuyée et/ou proposée par les élus parlementaires et locaux (congrès des élus).
Changer de statut aboutirait à doter la nouvelle collectivité de Guade-loupe de compétences législatives dans certains domaines choisis (comme par exemple la fiscalité, les relations internationales, la formation, la gestion autonome du foncier, la législation du travail, l’énergie, la protection de l’environnement, …) et règlementaires en restant dans le droit commun ou en ayant un régime de spécialité législative.
L’objectif du changement de statut est principalement de permettre de mettre en oeuvre immédiatement des décisions politiques plus adaptées et validées par la population (ou le peuple) et articulées autour de plusieurs exigences telles que l’établissement d’un nouveau cadre des relations avec l’Etat. Le but est d’arrêter des politiques publiques tenant enfin et mieux compte des réalités ultra-marines, de domicilier localement des leviers de décision (qui reste à définir) pour parvenir à l’égalité des droits et la reconnaissance de nos spécificités et d’imaginer un nouveau modèle de développement économique à partir des potentialités des richesses naturelles et humaines de notre archipel et de ses habitants.
Dans cette initiative juridique et politique de dimension historique, hélas encore jugée utopique, les élus ne demandent pas plus de moyens financiers mais plus de possibilités d’action7, d’autonomie fonctionnelle et globalement plus de liberté. Un nouveau statut pour la Guadeloupe dans la République française pourrait offrir à moyen terme un climat socio-politique plus apaisé.
Il pourrait offrir plus de protections économiques et plus d’emplois dans un cadre plus flexible et souple de créations d’activités.
Avec des leviers juridiques plus puissants parce que moins contraints et plus autonomes, et instaurant une relation plus directe et rapide entre les décideurs (élus) et les destinataires de la décision (citoyens).
La place légitime de la Guade-loupe dans la synergie progressive des pays de la Caraïbe pourrait bénéficier grandement de la reconnaissance nationale de son identité de pays et de l’existence inaltérable de son peuple.