La rentrée scolaire : le calme avant la tempête
L’enseignement est un métier très éprouvant qui génère de nombreux congés de maladie. A-t-on pensé aux remplacements de ces professeurs pour que les élèves ne soient pas les seuls sacrifiés d’une mauvaise gestion ?
Contrairement aux années précédentes, cette rentrée scolaire 2023, s’est faite sans tambour ni trompette. A ce stade, les organisations syndicales sont en train de se réunir en assemblée générale pour faire le point.
La crise que traverse la société occidentale nous touche de plein fouet. Toutes les couches sociales se sentent concernées. Pour cette rentrée scolaire, des nouvelles mesures sont prises par Gabriel Attal, ministre de l’Education nationale et de la jeunesse. Ses réformes tournent autour de 3 axes.
Tout d’abord, le ministre propose d’élever le niveau des étudiants et de renforcer l’égalité des chances, et ce, dès la classe maternelle.
Faire respecter au sein de l’école des droits et des devoirs. Là encore, c’est à voir. Cela fait des années que les différents gouvernements qui se sont succédés ont fait exploser les valeurs du bien vivre ensemble. Les enseignants n’ont plus d’emprise sur les élèves et les parents n’ont plus le droit de réprimander leurs enfants.
Gabriel Attal veut bâtir une école de confiance et émancipatrice. Pour arriver à atteindre ces objectifs, il faudrait d’abord commencer par être à l’écoute des enseignants. Comment peut-on élever le niveau des élèves quand dès le départ, il y a un manque d’effectifs ?
L’enseignement est un métier très éprouvant qui génère de nombreux congés de maladie. A-t-on pensé aux remplacements de ces professeurs pour que les élèves ne soient pas les seuls sacrifiés d’une mauvaise gestion ?
En Guadeloupe, des voix s’élèvent et s’amplifient contre l’arrivée massive d’enseignants venus de l’hexagone pour enseigner aux classes des tous petits de la maternelle et du primaire alors qu’il y a sur place des enseignants sur les listes d’attente.
De même, pour que les élèves puissent bénéficier d’un bon enseignement, il aurait fallu que les enseignants soient installés dans de bonnes conditions et non livrés à eux-mêmes pour ceux qui sont affectés en France.
L’interférence entre la rentrée scolaire et la période cyclonique cette année a conditionné ce calme plat, mais il y a de nombreux problèmes récurrents qui n’ont toujours pas été solutionnés et qui dans les jours à venir referont inéluctablement surface.