Atmosphère électrique au CHUG

Pour faire bouger l’administration du Centre hospitalier universitaire de la Guadeloupe (CHUG), l’Union des travailleurs de la santé affiliée à l’Union générale des travailleurs de la Guadeloupe (UTS-UGTG) a tenu la semaine dernière une conférence de presse pour remuer «la vase» et relancer ainsi la mobilisation du personnel resté sur le carreau.

Depuis la réintégration du personnel, les revendications n’ont pas évolué d’un iota. Il n’y a aucune avancée notable sur l’illégalité des décisions de suspensions rétroactives. D’autre part, le syndicat, par la voix de son Secrétaire général Gaby Clavier, réclame que la réintégration du personnel soit assortie d’une indemnisation, puisqu’il estime les suspensions frappées de l’illégalité.
Aussi, le personnel qui devait être réintégré à partir du 15 mai, ne l’a pas été comme prévu, puisque l’administration du CHUG a trainé sur leur réintégration et donc, elle leur a imputé 17 jours pour absence irrégulière. Gaby Glavier dénonce un abus de pouvoir de la part de l’administration.
Il était aussi question de la situation des contractuels dont le contrat n’était pas arrivé à échéance et qui se retrouvent aujourd’hui sur le carreau; dans ces conditions, le syndicat réclame aussi leur réintégration. Le Secrétaire général de l’UTS-UGTG dénonce le climat délétère qui persiste au sein de l’hôpital, il dénonce un mal être au travail et le non-respect du droit du travail.
Pour sortir de ce bourbier et faire respecter le droit de ses mandants, UTS-UGTG a engagé une série de procédures qui ne tarderont pas à émerger dans les jours à venir. Le syndicat dénonce l’administration qui, après avoir réintégré le personnel suspendu refuserait de lui reconnaître son droit aux congés payés dont il bénéficiait avant la suspension ordonnée.
Gaby Clavier dénonce et condamne fermement l’administration hospitalière qui interdit le syndicat d’exercer son mandat de représentation. Se sentant en danger par la prolifération et l’infestation de rats dans la pharmacie de l’hôpital, le personnel soignant a décidé d’exercer son droit de retrait.
L’UTS-UGTG déplore, une fois de plus, le type de management utilisé par l’administration du CHUG, qui prévoit d’ores-et-déjà d’effectuer le transfert de l’hôpital vers Perrin en moins de 24 mois, sans aucune négociation avec le personnel. D’emblée, le syndicat tient à annoncer les couleurs en précisant qu’il ne se laissera pas faire.