72e édition de «Lakou santé»

Le vendredi 13 octobre, le collectif des organisations en lutte a organisé une journée «Lakou santé» au bik du CHUG (Espace du CHUG).
Cette organisation mise en place permet de maintenir le lien social entre la population et les résistants grévistes, mais aussi de tenir en haleine ces derniers dont la situation n’est pas totalement réglée.
Toute une journée de rencontres et de réflexion autour d’un thème bien de chez nous : «Saki pa bon pou zwa… pa bon pou kanna», en d’autres termes «ce qui n’est pas bon pour l’oie, n’est pas bon pour le canard». Moralité, il ne faut pas faire à autrui ce qu’on ne voudrait pas qu’on vous fasse. C’est un thème qui suscite beaucoup de réflexion par rapport à la situation d’une partie du personnel laissé sur le carreau.
C’était aussi l’occasion de mieux faire découvrir en atelier les propriétés de l’ail, ce condiment très utilisé dans la préparation de nos plats antillais. L’ail aide aussi au maintien de la santé cardio-vasculaire, ainsi qu’au bon fonctionnement du système respiratoire et une bonne fonction du foie. Un deuxième atelier était consacré à la création et à l’utilisation des feuillages.
En deuxième partie de journée les discussions ont porté sur plusieurs thèmes, dont la guerre israélo-palestinienne. Ensuite, Elie Domota, l’ancien Secrétaire général de l’UGTG, et membre du collectif, a tenu à porter un éclairage sur la relance de la plainte s’agissant des évènements de mai 67.
On dit que la vie est une école, c’est vrai. C’est un adage qui prend tout son sens dans le «Lakou Santé» au bik du CHUG depuis sa création. La lutte engagée par le collectif ne s’est pas limitée au bien manger, mais à former, à faire la transmission des connaissances. Il s’est avéré que le «Lakou santé» est un espace, un outil qui permet que l’être soit bien dans son corps et dans sa tête. Il a une fonction de thérapie cognitive comportementale.