L’artisanat fait son show au Boulevard de Basse-Terre

Pour rappel, l’artisanat regrou-pe les personnes physiques ou morales qui n''emploient pas plus de 10 salariés et qui exercent à titre principal ou secondaire une activité professionnelle indépendante de production, de transformation, de réparation ou de prestation de services relevant de l''artisanat et figurant sur une liste établie par décret en Conseil d''État1.
En 2007, lors de la première édition, à l’initiative d’associations d’artisans de Basse-Terre en partenariat avec la Chambre, 35 exposants étaient accueillis sur un espace marchand de 500 m2, ce qui à l’époque était déjà succès2. Cette 7e édition, dix ans après la dernière, avait pour Parrain Jean-Yves Ramassamy, élu depuis 38 ans à la Chambre de Métiers. C’était l’occasion pour la Chambre de Métiers et de l’Artisanat Région Guadeloupe de mettre l’artisanat local à l’honneur mais aussi de fêter les 50 années d’existence de l’institution en présentant son label : «Awtizan péyi Gwadloup».
L’objectif de ce label est de pouvoir, au travers d’un cahier des charges, identifier les artisans qui répondraient à une démarche qualité certifiée production locale

. Ainsi les consommateurs pourront faire la différence entre une production issue du territoire et celle issue de l’importation. C’est un souhait porté par le président, Simon Vainqueur et le Trésorier, Franck Lassere ainsi que l’ensemble des élus de l’institution pour rendre plus attractif et visible auprès de la population locale nos produits et services artisanaux.
A l’ouverture du village, population mais aussi élus politiques étaient présents dont le maire de Basse-Terre, André Attalah, le président de la Communauté d’agglomération du Grand Sud Caraïbe, Thierry Abeli, la 2e vice-présidente du Conseil régional, Marie-Luce Penchard entre autres. Le président de Région, Ary Chalus, est venu en soirée déambuler dans les stands et la population. L’évènement ne pouvait pas être mieux choisit pour rassembler les acteurs qui oeuvrent quotidiennement pour un développement endogène du territoire : les artisans.
Le président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat Région Martinique, Henri Salomon et le président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat Région Paca, Yannick Mazette étaient également au rendez-vous de cette manifestation. Car même si l’artisanat rime avec local, proximité et territoire, il n’est pas exclu ni impossible que nos «arts» puissent s’exporter à l’international. Pour rendre possible ces défis une bonne coopération mutuelle entre les représentants des acteurs des différentes filières est indispensable.
L’artisanat représente environ 20 000 entreprises soit près d’un tiers des entreprises de la Guadeloupe. Fort de ses adhérents, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat Région Guadeloupe ambitionne de voir rayonner l’artisanat aux quatre coins de l’île car il s’agit du principal employeur après l’administration publique. Pour autant, il faudrait que la structure puisse répondre à une demande de plus en plus importante et exigeante, face à une concurrence accrue des cabinets de conseils et des centres de formations privés et une baisse significative des dotations des services de l’Etat et des collectivités territoriales. A quand un moratoire sur le maintien d’un établissement public administratif géré par les artisans au service de la défense des intérêts de l’artisanat.
Nouvelles Etincelles
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1. https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1137
2. https://www.guadeloupe.franceantilles.fr/divers/le-boulevard-des-artisans-de-mieux-en-mieux-327357.php