Le glyphosate : un nouveau scandale qui pointe à l’horizon

Que font les défenseurs de la biosphère ? Où sont les valeureux défenseurs de l’environnement ? Que font les décideurs politiques pour protéger l’espèce humaine ?


Depuis 2015, le Centre internationale de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé a placé le glyphosate dans la catégorie 2A de sa classification des agents pathogènes, soit probablement cancérogène pour l’homme. En revanche, l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) sous la pression des lobbies, a jugé en 2022 que les preuves scientifiques disponibles ne permettaient pas de le classer comme cancérogène. Pareil pour le chlordécone, Emmanuel Macron avait déclaré que la preuve n’était pas faite du lien entre le développement des cancers et le chlordécone et aujourd’hui on connaît les résultats, personne ne veut endosser les responsabilités.
Emmanuel Macron s’était engagé en 2017 à sortir du glyphosate au plus tard début 2021, avant de revenir sur sa promesse.
En France, le glyphosate a été interdit à la vente seulement aux particuliers depuis 2019. Paris s’était fixé alors comme objectif de sortir de l’essentiel des usages du désherbant.
Bon gré malgré, en 2020, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail française, (ANSES) a annoncé des restrictions progressives. Cependant, sous la pression des lobbies, la Commission européenne qui doit garantir la santé des populations, a pris la décision de reconduire l’autorisation pour 10 ans, le temps d’écouler la marchandise en stock, sans tenir compte des conséquences éventuelles sur la santé. C’est une aubaine pour ces entreprises qui ont reçu légalement en hauts lieux un permis d’empoisonnement des hommes, des cultures et de la nappe phréatique.
Que font les défenseurs de la biosphère ? Où sont les valeureux défenseurs de l’environnement ? Que font les décideurs politiques pour protéger l’espèce humaine ?
A entendre le raisonnement de certains de nos élus sur une des radios locales, ils sont d’accord à donner un blanc-seing à la prolongation pour dix ans de ce dangereux poison. Quand l’heure arrivera pour faire les comptes et déterminer les responsabilités, personne ne pourra se dédouaner comme ce fut le cas pour le chlordécone. Comme des couards, ces élus préfèrent se ranger du côté de la pensée unique, du côté des nantis sans tenir compte des effets nocifs futurs sur leur propre santé et celle de leur famille, simplement pour ne pas déranger le plan de leur maître.
Voilà une des conséquences négatives de notre intégration forcée à l’Union européenne, nous avons les poings et les pieds liés.