Pour une année 2024 d’engagement et d’actions
Le combat pour la libération et pour une autre Guadeloupe passe obligatoirement par un changement de mentalité, favorisant le renouvellement d’un personnel politique accroché au passé, aux prébendes et aux avantages
L’année 2023 a tiré sa révérence laissant ainsi la porte ouverte à 2024, une année pleine d’incertitudes, comme tout nouvel an. Sans occulter les différentes formes de satisfaction, pour beaucoup, elle a été traversée dans la douleur, l’angoisse et le deuil.
Pour cette année 2024, le monde a plus que jamais besoin de communisme. La mondialisation capitaliste, qui devait assurer à l’humanité, progrès, bonheur, abondance et libertés, génère précarité, misère, famine, pwofitasyon et guerres. La dictature capitaliste menace l’humanité entière d’un cataclysme écologique, au nom de la loi du profit.
Les enseignements que nous laisse 2023 exigent des hommes de conscience qui respectent les règles de la morale et de l’éthique, exigent de ne pas faire semblant, d’être vrai et transparent. Nous devons nous affranchir de tout ce qui a été mauvais durant l’année qui vient de s’écouler. C’est bien là d’ailleurs, le sens du «ben démaré» de notre culture ancestrale, à chaque 1er janvier.
La Guadeloupe doit sortir de ce cercle infernal de la violence et de l’incivilité pour se responsabiliser et se construire. La violence dans la famille et dans la société nous ont souvent laissé sans voix, dans la douleur, voire dans le deuil. Les morts et les vies mutilées sur nos routes, dus à l’incivilité, doivent nous interpeller sur l’inconscience des conducteurs.
Ainsi, l’année 2023, nous a mis à nu, face à nous-mêmes, à nos devoirs d’homme et de femme, à nos responsabilités de citoyens et de citoyennes, dans un pays que nous voulons nôtre.
Le combat pour la libération et pour une autre Guadeloupe passe obligatoirement par un changement de mentalité, favorisant le renouvellement d’un personnel politique accroché au passé, aux prébendes et aux avantages.
Nous devons, en 2024, relever le défi d’un modèle de développement économique novateur, créateur d’activités et d’emplois pour les Guadeloupéens. Nous devons relever le défi de la défense du droit légitime du Guadeloupéen à travailler dans son pays et d’être propriétaire de sa terre.
Le peuple guadeloupéen a besoin d’unité et de concertation, pour avancer d’un même pas, vers un même destin. Par notre engagement dans la société, construisons ensemble, cette année, cette Guadeloupe que nous appelons tous de nos bons voeux. Il n’y a pas de temps à perdre.