Un nouveau Premier ministre à Matignon Pour quoi faire ?

Emmanuel Macron voit en Gabriel Attal un rassembleur, quelqu’un apte à faire oublier tous les griefs reprochés au gouvernement d’Elisabeth Borne, … et ses réformes obtenues à marche forcée, par l’utilisation abusive du 49.3

Parmi ses plus fidèles des fidèles, c’est Gabriel Attal qui a été retenu par le président Emmanuel Macron pour poursuivre la sale besogne commencée par Mme Elisabeth Borne, Pre-mière ministre démissionnaire, à la demande du président de la République.
Certes, Gabriel Attal est le plus jeune Premier ministre de l’histoire de la Ve République mais, ce n’est pas un inconnu de l’échiquier politique, puis-que depuis tantôt, il a occupé plusieurs fonctions au niveau du gouvernement.
Ce jeune félin aurait été choisi, semble-t-il, par le président, pour son énergie, son engagement, sa fidélité sans faille, mais aussi comme un cheval de Troie pour les prochaines élections européennes de juin.
Emmanuel Macron voit en lui un rassembleur, quelqu’un apte à faire oublier tous les griefs reprochés au gouvernement d’Elisabeth Borne, avec toute sa politique d’austérité et ses réformes obtenues à marche forcée, par l’utilisation abusive du 49.3, à 23 reprises, rendant de ce fait insignifiante l’Assemblée nationale.
Par les temps qui courent, on ne doit rien attendre de positif pour le peuple et en l’occurrence le peuple guadeloupéen, de ce nouveau Premier ministre, com-me son prédécesseur, ne fera que servir de bouclier au chef de l’Etat. Il lui reviendra, en effet, que de continuer à appliquer la politique d’austérité que lui enjoindra Emmanuel Macron, lui-même sous l’influence de ceux qui l’ont mis en place. En pareille situation, c’est vrai, Gabriel Attal a tout simplement retrouvé son poste de porte-parole, étant désormais directement sous l’autorité du président de la République.
Il n’aura par conséquent au-cune marge de manoeuvre. On peut donc affirmer que la nomination de ce jeune Pre-mier ministre n’est nullement un changement de cap mais plutôt une réelle volonté de changement de stratégie d’Emmanuel Macron pour tenter de colmater les brèches causées dans son précédent gouvernement, par le vote de la loi sur l’immigration.
D’après les premières déclarations sur le perron de l’Hôtel Matignon du Premier ministre Gabriel Attal, il fera de l’école une priorité absolue, alors qu’il n’a pas tenu ses promesses pour la rentrée scolaire.
La feuille de route et le gouvernement qu’il va présenter à la nation française apporteront, il faut néanmoins l’espérer, un peu plus de clarté dans ses intentions.