Le Parti Tudeh d''Iran condamne fermement l''attaque terroriste à Kerman

Le Parti du Tudeh d''Iran condamne fermement deux grandes explosions à Kerman, lors d''un rassemblement à l''occasion de l''anniversaire de l''assassinat de Qasem Soleimani, tuant 103 personnes et en blessant plus de 211.
Depuis le lancement de l''invasion massive des forces militaires du régime raciste israélien à Gaza le 27 octobre 2023, à la suite de l''attaque du Hamas contre le territoire israélien [le 7 octobre], plus de 22 000 Palestiniens ont été tués, dont plus de 8 700 enfants. Au cours de cette opération, que les forces progressistes et humanitaires du monde entier ont qualifiée à juste titre de "crime contre l''humanité", des dizaines de milliers de personnes ont été blessées et plus d''un million d''habitants de Gaza ont été déplacés, et une grande partie de la bande de Gaza a été rasée. Le soutien indéfectible de l''impérialisme américain à la politique criminelle du gouvernement Netanyahou, le veto américain aux résolutions du Con-seil de sécurité de l''ONU en faveur d''un cessez-le-feu immédiat dans la région et la prolifération des opérations militaires israéliennes constituent un risque grave et immédiat d''extension de la guerre à d''autres pays de la région, dont le Liban, la Syrie et l''Iran

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Ces derniers jours, les opérations terroristes en Syrie, au Liban et en Iran ont aggravé les tensions dans la région et augmenté le risque de conflits militaires massifs et d''intervention directe de l''impérialisme américain dans la région.
Le 25 décembre 2023, Seyed Razi Mousavi Chashmi, qui aurait été depuis les années 1990 “responsable du soutien et de la logistique de la Force Qods en Syrie” et l''un des commandants du CGRI les plus proches de Qasem Soleimani et chargé des contacts avec le Hezbol-lah au Liban et le Hamas dans la région, a été tué dans une attaque à la roquette du gouvernement israélien en Syrie. Amir Saeed Iravani, ambassadeur et représentant permanent de l''Iran auprès des Nations unies, a appelé le secrétaire général de l''ONU, Antonio Guterres, à condamner Israël pour cet acte.
À la suite de cet assassinat, le 2 janvier 2024, Saleh al-Arouri, le chef du bureau politique du Hamas et l''un des fondateurs de la branche militaire du Hamas, et six autres personnes, ainsi que deux autres commandants du Hamas, ont été tués lors d''une attaque terroriste israélienne au Liban. En 1992, M. al-Arouri a été arrêté par les forces de sécurité du régime raciste israélien et a passé 18 ans en prison. Le premier ministre libanais a condamné ce crime et a accusé le gouvernement israélien d''essayer d''entraîner toute la région dans la guerre. Selon les agences de presse mondiales, M. al-Arouri était le principal contact avec le Hezbollah au Liban et le régime iranien.
Comme le rapporte le journal britannique The Guardian, Ronen Bar, chef du Shin Bet, l''agence de sécurité intérieure israélienne, a déclaré début décembre aux parlementaires israéliens que "les dirigeants du Hamas seraient tués à Gaza, en Cisjordanie, au Liban, en Turquie, au Qatar et partout ailleurs".
Après l''assassinat de Saleh al-Arouri, un acte terroriste fermement condamné par le Hezbollah libanais, on a appris aujourd''hui que deux fortes explosions avaient fait 103 morts et plus de 211 blessés lors d''un rassemblement organisé à l''occasion de l''anniversaire de l''assassinat de Qasem Soleima-ni à Kerman [dans le centre de l''Iran]. Aucune personne ou organisation n''a jusqu''à présent accep-té la responsabilité de cet acte inhumain et terroriste.
Le parti Tudeh d''Iran condamne cette opération terroriste et met en garde contre l''escalade potentielle des tensions et le risque d''extension des conflits militaires dans la région. Entraîner le Liban, la Syrie, le Yémen et l''Iran dans un conflit militaire serait une catastrophe majeure pour la région et les populations de ces pays, qu''il convient d''éviter à tout prix. L''État raciste et criminel d''Israël et ses alliés et partenaires impérialistes veulent poursuivre et étendre la guerre dans la région, conformément à leur politique visant à imposer leur hégémonie incontestable au Moyen-Orient. Ces complots doivent être combattus avec vigilance.
Le parti Tudeh d''Iran, 3 janvier 2024