Que faut-il d’autres au gladiateur Emmanuel Macron pour entrer dans l’histoire ?
Emmanuel Macron s’adressant à ses nouveaux ministres, les a exhortés à être des «révolutionnaires» et non des gestionnaires de la chose publique.
Cela peut prêter à sourire, et même à rire quand on fait le bilan des 7 ans de «règne» de ce président, qui a déjà fait sa «révolution» :
- Il a supprimé l’impôt sur la fortune, multipliant par 2, par 3, la fortune des plus riches.
- Il a dispersé, le mouvement des Gilets jaunes à coups de flash-ball.
- Il a, à coups de 49.3 cette fois, mis hors-jeu le Parlement, le Sénat sur des sujets aussi importants que la retraite, l’assurance-chômage, l’immigration, etc.
- Il a invité les jeunes à traverser la rue pour trouver du travail, mis à l’écart les «diplomates», engagé la France au côté de l’OTAN, dans une guerre (par envoi d’armes) contre la grande Russie.
- Il a juré avec ses jeunes cadres, tel Lecornu, de faire revenir dans le giron français, les pays du Sahel, qui, profitant de cette période révolutionnaire macroniste, se sont libérés de la France Afrique et ont proclamé leur vraie indépendance, en donnant au monde une belle leçon d’humanité, car les «coups d’État» de ces pays, se sont faits sans tirer un coup de feu, et avec l’appui du peuple.
Que faut-il donc encore à Emma-nuel Macron pour qu’il apparaisse dans l’histoire comme un grand révolutionnaire ? Ah oui, il reste encore «quelques bricoles» à régler avant les Jeux olympiques de 2024.
Les agriculteurs en colère qui bloquaient le sud de la France ; les menaces de terrorisme qui mobilisent des centaines de forces de l’ordre chaque jour ; l’école et les hôpitaux délabrés, à la dérive ; l’inflation ; la cherté de la vie qui oblige des milliers de travailleurs pauvres, d’immigrés légaux et illégaux, à dormir dans les rues des grandes villes ; la violence, la drogue qui défigurent les banlieues et aussi l’énorme «dette» de l’État, qu’il faut régler afin d’éviter les sanctions européennes.
Mais si Emmanuel Macron s’impatiente et veut aller vite, c’est aussi pour une toute autre raison, mais là, ce sont les mauvaises langues qui le disent ! Selon ces complotistes, Emmanuel Macron, fasciné par l’Afrique (on se souvient de sa dernière sortie dans une boîte de Kinshasa.) serait quelque peu troublé par les images de ces «guerriers du désert» que sont : Traoré, Goïta et Tiani, ces chefs de guerre admirés bien au-delà des peuples du Sud, qui au péril de leur vie, ont décidé de libérer l’Afrique, et d’aider à créer un nouvel ordre mondial.
Si tout cela est vrai, peut-être faudra-t-il rappeler au président français que les empires d’autrefois et les nations fortes qui se sont créées et ont duré, l’ont été car les chefs étaient à la tête de leur armée avec à leur côté, leurs fils et fille (Alexandre le Grand, Gengis Khan) et plus près de nous : Mao, Bolivar, Fidel Castro, etc. Pour ne citer que ceux-là.
Alors Darmanin, Attal, Lecornu et les autres jeunes énarques qui succéderont à Macron, devront aller s’entraîner, pourquoi pas dans les forêts de la Guyane française, car s’il est quelque chose que nous apprenons avec les guerres d’Ukraine, de la Palestine, c’est que bombarder les peuples ne suffit plus pour imposer sa domination.
A propos, que pensent nos «intellectuels et autres démocrates de salon» ici en Guade-loupe, de cet appel à la révolution d’Emmanuel Macron