kominis an lari la… Pour que 2024 soit une année décisive pour l’avenir de notre pays

Les rues du bourg de Capesterre-Belle-Eau et de sa périphérie, ont connu une animation particulière ce samedi 27 janvier dernier. Non, il ne s’agissait point de la présence des «Ti mas» ou autres déboulés des groupes carnavalesques, puisque c’est la saison…

La ville a accueilli tout simplement, les militants et dirigeants du Parti Com-muniste Guadeloupéen qui, ce jour, ont sillonné les rues et quartiers capesterriens, en cette année du 80e anniversaire de l’Étincelle et de de la création du Mouvement Com-muniste en Guadeloupe. C’était en effet, pour le PCG, l’occasion de poursuivre, cette année encore, ses rencontres directes avec la population de notre pays, dans une opération désormais rodée, intitulée : «Kominis an lari la».
Drapeaux déployés, le journal Nouvelles Etincelles en mains, les militants étaient à la rencontre de la population, passant de «kaz an kaz», tandis que la sono retentissait, débitant slogans et musique de circonstance, avec tour à tour des prises de paroles des dirigeants tant du Parti que du journal.
Partout, l’accueil de la population, à qui plusieurs centaines de numéros de Nouvelles-Etincelles ont été offerts, fut enthousiaste, une fois passé l’étonnement d’entendre sono et musique dans les rues, en cette période non électorale

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Évidemment, certains n’ont pas manqué de poser la question, devenue un rituel pour les militants de Kominis an lari la : «ki éleksyon ki tini sé jou lasa ?», tellement il est devenu rare, sinon les communistes, de voir des militants politiques sillonner le pays sans qu’il y ait élection.
A l’issue de cette tournée dans les rues et quartiers de la ville, la caravane s’est arrêtée à Sarlassonne, en bordure de mer, dans le «Parc de l’Amitié», lieu emblématique réalisé et entretenu par des jeunes du coin, qui en font leur écrin de bijou.
Ce fut l’occasion pour les communistes et sympathisants de déjeuner en toute convivialité, avec la présence de nombreux invités : militants et dirigeants d’organisations politiques et/ou associatives capesterriennes, dirigeants de partis politiques guadeloupéens.
A l’issue du repas, vint le moment pour le Secrétaire général du PCG, Félix Flémin, de présenter les voeux de la Direction du Parti. D’emblée, il affirma que ce ne seront point des voeux pieux, mais l’occasion de renouveler l’espoir de voir le pays avancer, dans l’unité, vers son émancipation pour un meilleur devenir de son peuple. Il profita de la présence de dirigeants d’organisations, mouvements ou partis politiques présents pour les exhorter à être des relais auprès de leurs militants afin de s’engager réellement pour le pays.
Puis, ce fut ensuite le moment pour les représentants de ces organisations invitées de s’exprimer. «A tout seigneur tout honneur», ce sont d’abord les dirigeants des mouvements politiques capesterriens qui prirent la parole. C’est ainsi que l’on a pu entendre, tour à tour :
Enfin vint le tour des organisations politiques de la Guadeloupe, qui ont répondu à l’invitation du PCG et de l’Étincelle, de prendre la parole. Ainsi, on a pu écouter :
• Willy Ramsamy, de la Section socialiste
de Capesterre-Belle-Eau
• Marie-Christine Mirre-Quidal,
de Kap en action
• Sophie Darcy, de ERCBE (Ensemble
pour Réussir Capesterre-Belle-Eau)
• Denise Nagau, sympathisante
du Parti
• Jacques Bangou, le président du PPDG
(Parti Progressiste Démocratique

r /> Guadeloupéen)
• Jean-Jacob Bicep, Secrétaire général
de l’UPLG (Union Populaire pour
la Libération de la Guadeloupe)
Afin de clôturer la série d’interventions, Christian Céleste, le Direc-teur de Nouvelles Etincelles et membre du Bureau Politique du PCG, intervint. D’abord pour remercier tant les militants et dirigeants communistes que ceux des autres organisations de leur présence, bien sûr en terre capesterrienne, mais surtout à cette manifestation qui marque le déclenchement d’une série d’autres en cette année du 80e anniversaire de l’Étincelle et du Mouvement Communiste en Guadeloupe.
On lisait, sur les visages, le plaisir de se retrouver ensemble, l’engouement pour partir d’un nouveau pas, mais surtout la volonté de voir se concrétiser toutes les «bonnes paroles» qui ont été énoncées.
La journée s’est terminée, alors que les premiers rayons de soleil, s’éclipsaient discrètement derrière les monts capesterriens, avec l’espoir qu’il se lèvera chaque jour pour faire réellement briller le pays, trop longtemps plongé dans les ténèbres.