Voeux 2024 à la presse du maire des Abymes

Comme chaque année, depuis son élection, le maire de la ville des Abymes, président de CAP Excellence, Eric Jalton, a reçu la presse pour la formulation de ses voeux pour l’année 2024, le mercredi 31 janvier 2024.

Un moment d’échange fort singulier quand on sait, qu’en principe, la presse et singulièrement la presse d’opinion, indépendante, comme Nouvelles-Etincelles, se fait fort d’une analyse critique dans le bon sens du terme, sans complaisance, pour la satisfaction du peuple guadeloupéen.
Cet exercice traditionnel annuel du chef d’édilité s’avère donc fort louable car, s’il est vrai que c’est aussi une occasion pour lui de mettre en relief les réalisations au cours des mois écoulés, ce n’est point celle de la flagornerie réciproque, ou de jugements.
Ainsi compris, ces quelques heures de formulation de voeux réciproques, attestent que, peuple, presse, media, et élus, sont sur le même bateau Guadeloupe aux ailes de papillon, en vue d’atterrir au bon port, autant que possible, à chaque fin d’année.
Les médias sont un contre-pouvoir dit-on, mais certainement pas envers les élus guadeloupéens qui doivent leur légitimité à leurs administrés ou à leurs électeurs. Et d’ailleurs, dans un pays à structure coloniale, le pouvoir ne se situe-il pas à 7 000 km ? Les élus guadeloupéens n’ont-ils pas seulement des compétences ? Le dernier problème concernant la vaccination ne l’a-t-il pas encore attesté ?
Il s’agit donc, pour les médias, en Guadeloupe en l’occurrence, d’assurer une mission d’information, d’éducation et de formation politique, en adéquation avec la nature de l’organe médiatique concerné

. Surtout quand cette mission a pour objectif de parvenir, avec le peuple, à une pleine souveraineté.
Cette mission passe alors par la critique constructive de tous ceux qui ont en charge l’administration de la Guadeloupe, jusqu’ici dans le cadre français et européen, en visant seulement l’intérêt général et jamais l’intérêt particulier ou partisan.
C’est-dire que les élus méritent aussi des congratulations quand il s’avère que certains de leurs actes vont dans ce sens, pour le mieux-être de la population. Cela ne peut que les conforter et encourager dans leur gestion, particulièrement difficile et risquée, quoiqu’on dise. La démission de 1 293 maires en France depuis les élections du 28 Juin 2020, chiffre du ministère de l’intérieur, et qui est en hausse, en dit long à ce sujet.