La gare maritime de Grand-Bourg en travaux

La revitalisation du centre-bourg, chère à l''équipe municipale en place à Grand-Bourg, a commencé au deuxième semestre 2023. Cela passe par une modification des structures primaires, vers un habillage architecturale plus abouti, plus adapté, plus fonctionnel.
Le visiteur qui débarque sur la Grande galette ne peut pas échapper, à moins d''être aveugle et sourd, aux bruits des engins de chantier, aux mouvements des ouvriers qui travaillent, dans l''optique d''améliorer significativement, la plateforme d''arrivée et d''accueil de la gare maritime.
La revitalisation du centre-bourg, qui ne saurait être efficace, passe de facto par des travaux d''amélioration de l’existant. C''est le groupement d''Émile Romney , enfant du pays Guadeloupe, architecte de son état, originaire des Saintes, dont le projet a le plus séduit les élus, qui a été retenu.
En effet, ce projet, qui a pour objectif et vision, d''ouvrir la ville sur la mer, dessinant avec La Dominique un cadre visuel idyllique, correspond aux souhaits politiques de la maire de la commune. Laquelle n''a eu de cesse de le marteler, à chacune de ses prises de paroles «Grand-Bourg doit s''ouvrir sur la mer».
Cette revitalisation du centre-bourg répond à un programme national, avec un financement d''État réparti sur trois phases et qui englobe une surface de 2479 mètres carrés de travaux, qui coûteront deux millions huit cents euros au Département. Puis un million trois cents soixante mille euros quatre vingt quinze versés toujours par l''institution départementale dans une deuxième phase. L''État lui intervenant à hauteur d''un million d''euros.
Le coût total de l''ensemble des travaux auquel doit s''ajouter, le décalage de la billetterie, l''amélioration de l''accueil des voyageurs et visiteurs, la création pour la sécurité de deux postes de douane, l''accès des ambulances pour acheminer les malades en partance pour se soigner en Guadeloupe. Tout cela se chiffre à 4 millions cinq cent d''euros.
Toucher au porte-monnaie, il n''en est pas question ! Ces travaux relatifs à la revitalisation du centre-bourg, ne coûteront pas un centime d''euro aux contribuables, car ils répondent à un programme d’État, aux dires de Jonathan Boudry DGS (directeur général des services au Comité des communes de Marie-Galante ‘CCMG’, en charge de ce dossier).
En contrepartie, une taxe afférente sera prélevée sur les bateaux qui auront le plaisir ou la jouissance du mouillage dans le port relooké de Grand-Bourg, plus que jamais tourné vers la mer où se situe son futur, pour bon nombre de responsables politiques de l’île. Pour ce qui est de la fin des travaux, aucune date n''a été avancée.
Par Jean-Paul Démétrius