La rue Raspail frappée par un gigantesque incendie

Le dimanche 25 février au petit matin, la rue Raspail à Pointe-à-Pitre était la proie des flammes. Les riverains ont vécu un moment apocalyptique. Bilan, 8 habitations sont parties en fumée en très peu de temps, 3 autres ont été endommagées, heureusement qu’aucune victime n’est à déplorer. Le bilan aurait pu être bien plus lourd, si une des voisines de pallier d’origine Haïtienne ne s’était pas dépêchée à frapper aux portes de ceux qui dormaient encore. Le magasin des pêcheurs qui se trouvait à l’angle de la rue s’est volatilisé sous l’intensité des flammes. Du local du groupe carnavalesque 50/50, il ne reste que les murs en pierres.
D’après les différents témoignages recueillis sur le terrain, c’est une situation qui était prévisible. Certains riverains avaient déjà tiré la sonnette d’alarme à cause de la présence des sans domicile-fixe qui squattaient une vieille maison abandonnée. L’adage, «Prévenir vaut mieux que guérir» garde tout son sens en pareille circonstance. Un tel sinistre soulève beaucoup de questions, surtout en matière de responsabilités

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D’après certains riverains, le feu aurait pu être circonscrit, si les sapeurs-pompiers étaient arrivés plus tôt, et si les bornes d’incendie qui se trouvent à proximité étaient alimentées en eau. Les soldats du feu ont pu avoir la maîtrise de la fournaise grâce au pompage de l’eau de mer.
C’est le énième incendie à Pointe-à-Pitre et non le dernier. Les autorités compétentes en charge de la sécurité des personnes et des biens sur le territoire, devraient se pencher sur le cas particulier de la zone (Chemin-Neuf, Raspail et Carénage) qui mérite de faire l’objet d’une grande rénovation urbaine.