Patrick Loger fait de Paris la capitale mondiale du rhum

Le premier salon d’envergure international sur le rhum, le Mondial du Rhum, s’est tenue au Palais Brongniart, à Paris, sur l’écosystème du rhum, réunissant les acteurs de la profession français et internationaux en marge du salon vins et spiritueux (Wine Paris et Vinexpo Paris), de retour à la Porte de Versailles.

Le Mondial du Rhum, ce rassemblement, porté par une équipe entièrement ultramarine, au coeur de Paris, a réuni des professionnels de vingt-cinq pays, donc huit entreprises de la Guadeloupe à cette première édition (distilleries Bielle, Montebello, Papa Rouyo, Séverin, Punch Mabi, Maison la Fumée, Rhum du Gouver-neur et Man Créole et Ti-Kréol), avec un programme étendu comprenant trente-cinq conférences et plus de mille participants, rendant possible une immersion générale autour de l’ensemble de l’écosystème rhum. Un secteur agro-économique en plein développement et à fort potentiel de croissance, pourvoyeur d’emplois.
Business France étant opérateur de l’événement, Le Mondial du Rhum. C’est dans ce cadre de l’accompagnement de la Team France Export que les entreprises ultramarines ont pu participer, sous la bannière du pavillon Outre-mer. Pour la mise en valeur de ce rhum qui est d’abord une culture associée à des codes et des traditions et des savoir-faire.
Le secteur rhum subit une forte demande depuis quelques années avec des ventes record

. Une augmentation de la production ultramarine de plus de 13% ces dernières années. Mais freiné par l’augmentation des taxes successives année après année. Ce qui est une véritable barrière pour les entreprises ultramarines à exporter leurs productions.
Une production dopée par le «spiritourisme», bien mis en avant par la présence remarquée de la Riviera des Iles de Guadeloupe au centre du salon. Ce qui favorise l’arrivée des nouveaux producteurs de rhums, tel que la distillerie Papa Rouyo à Goyave en Guadeloupe, sur ce marché en plein boom.
Le but des organisateurs, favoriser les échanges économiques et politiques autour de la production du rhum et créer des opportunités au sein de ce marché des spiritueux en pleine expansion. Le rhum est captivant. «Nous ne sommes pas dans le combat. Nous sommes dans la constructions», avance Patrick Loger.
Ce premier salon, Le Mondial du Rhum, a permis aux spécialistes de venir expliquer dans un programme de conférences de qualité, les grandes innovations dans ce secteur, de mettre en avant l’écosystème autour du rhum, de décrypter et d’informer sur ce mouvement qui anime l’industrie du rhum, ses perspectives de croissances et l’évolution des marchés.
Un univers en perpétuelle évolution, passionnant dans un monde de savoir-faire et de créativités. Aujourd’hui, le rhum renaît de ses cendres, par une belle représentation ultramarine unie, sans oublier sans passé, conduit par Patrick Loger, montrant une belle image de la production locale.
Il reste à définir les différentes appellations du rhum, pour bien définir ce qu’est un rhum, mieux structurer, sans uniformiser, ce produit qui a bien monté en gamme et beaucoup évolué. La diversité existe déjà et les possibilités sont immenses. Les consommateurs vont eux aussi continuer à s’éduquer.
Il reste encore, à découvrir, des trésors cachés et des étoiles montantes des distilleries avec le savoir-faire de ces femmes et ces hommes, des acteurs emblématiques du monde du rhum, des champs de canne et des distilleries, des chimistes, des producteurs et distributeurs qui s’apprêtent à dévoiler leurs petits secrets d’exception.
Une première édition du Mondial du Rhum, véritablement pur jus et soigneusement orchestrée. «Je me réjouis de la s