Quatre vingtième anniversaire de l’Etincelle…

Sur la place et le rôle du journal dans les luttes des communistes dans notre pays. La direction de notre Parti a décidé de célébrer comme il se doit le quatre–vingtième anniversaire de l’Etincelle au mois de juin prochain.

Acteur principal de l’activité et des actions des communistes guadeloupéens dans notre pays en tant qu’agitateur politique et organisateur autour duquel ces derniers se sont employés, l’Etincelle (devenu «Les Nouvelles-Etincelles») reste également le témoin privilégié de l’ensemble des luttes menées par les travailleurs.
Au cours de ces huit décennies et en dépit de terribles difficultés avec parfois des coups mortels portés contre lui, notre journal, ses dirigeants et ses rédacteurs ont vaillamment résisté aux assauts répétés de l’ennemi de classe. Il a permis aux militants de notre Parti de s’acquitter autant de leurs tâches de politique intérieure que celles de politique extérieure. Il a été le vecteur central de la lutte politique, économique, idéologique et culturelle des communistes guadeloupéens.
Ce qui le caractérise davantage, c’est bien sa constance dans la défense de la lutte des travailleurs à travers leurs organisations syndicales, c’est sa permanence à exprimer la farouche volonté des dirigeants de notre Parti de réussir l’indispensable union des forces anticolonialistes pour la libération nationale et sociale de notre peuple.
Notre journal tout au long de son existence, en conformité avec le caractère internationaliste de notre parti et avec la claire conscience que la solidarité ne fonctionne pas en sens unique, a toujours exprimé celle des communistes guadeloupéens avec les luttes menées par les travailleurs et les peuples du monde entier. Résistant aux critiques de certains amis lecteurs qui regrettaient qu’un trop grand nombre d’articles était consacré à l’international, nous avons dû souvent expliquer l’importance que le monde du travail chez nous, soit informé des succès des luttes, obtenus par les forces de progrès sous toutes les latitudes.
Après avoir dénoncé et combattu sans répit le gangstérisme électoral et son corollaire la fraude massive, il doit aujourd’hui avec de modestes moyens dans des conditions très défavorables faire face à la pensée unique, à la violence idéologique débridée de la puissance médiatique du capitalisme dominant.
Mais vaille que vaille, avec une vaillance à toute épreuve, une conscience politique décuplée, ses rédacteurs d’hier et d’aujourd’hui, tous ses responsables ont tenu et tiennent le cap du «Branle-bas de combat». Ils marchent avec détermination sur le chemin de la lutte pour la cause noble d’émancipation de notre peuple et des travailleurs de notre pays.
Quatre-vingts ans à assurer sans défaillance la parution de leur hebdomadaire, la voix des sans voix. C’est à l’honneur des communistes de ce pays d’avoir réalisé cet exploit.