Sommet des Amériques : Barak Obama K.O doubout !

Le Président Barak Obama, Président de la première puissance économique et militaire de la planète, pour combien de temps encore, malgré ses sourires crispés, ses rencontres diplomatiques, considérés comme des manœuvres pour faire baisser la tension anti-américaine, n'a pu empêcher l'isolements des Etats-Unis au dernier Sommet des Amériques au Panama.

Les critiques de la politique des USA étaient explicites et sans langue de bois.

Le Président de la nation qui, il y a de cela 10-15 ans se permettait de parler en porteparole (autoproclamé) de la communauté internationale et à agir en qualité de «gendarme du monde» pouvant isoler qui que ce soit, s'est trouvé dans la situation ou c'est lui qui se r etr ouve isolé et ce dans ce qu'il considérait comme son arrière- cour.

Obama a fait semblant de ne pas entendr e toutes les critiques le visant lui, et plus généralement, son pays.

Mais la charge de révolte et d'indignation s'exprimant aussi bien dans la salle du Sommet par les chefs d'Etats latino-américains que dans les rues de la capitale par les jeunes cubains et vénézuéliens venus soutenir leurs gouver nements étaient trop forte pour ne pas percer la cuirasse du «patron» du monde dit libre.

Une jeunesse au sang neuf, fière, patriotique, et déterminée à aller jusqu'au bout, pas moins que leurs dirigeants : on pense à Fidel Castro, Che Guevara, Hugo Chavez, devenus des symboles pour tout un continent.

Ils ont signifié au chef de la plus grande puissance, la fin de ses visions unipolaires complètement hors sujets dans le monde actuel. Il ne restait plus à Obama qu'à affirmer presque en se justifiant, que «la nouvelle politique des USA envers le Etats d'Amérique latine et des Caraïbes ne sera plus la même».

Lorsque le Président Vénézuélien, Nicolas Maduro prit la parole et déclara : «Je vous r especte, mais je ne vous fais pas confiance, Monsieur Obama».

C'est toute l'Amérique latine et les Caraïbes qui exprimaient leur défiance confirmée et leur refus d'être les jouets de l'Empire.

Barak Obama, ne l'a pas entendu, mais il sentit venir ce coup de semonce.

Il avait déjà quitté la salle de réunion, sonné, K.O debout.

Les Etats-Unis sortent véritablement perdants de ce sommet avec pour résultat une preuve supplémentaire qu'ils ne sont plus en capacité de poursuivr e leur diktat au monde qui se crée en Amérique latine et dans les Caraïbes.