La Dominique : Un pays en plein essor !
Nos v oisins de l'île de la Dominique célébr aient le 34e anniversaire de leur indépendance le 03 novembre dernier.De v ant l'ampleur de cet évène - ment,il nous a paru opportun d'en f air e état à nos lecteurs, un mois après.
C omme il y a 16 ans déjà, le temps fort de cette fête fût le grand festival international de la musique qui s'est tenu les 26,27 et 28 octobre. Le W orld Créole music festival a tenu toutes ses promesses. En général, une bonne partie du mois d'octob - re et de novembre est consa- crée à une série demanifesta- tions, notamment le gala culturel qui est donné au jardin botanique à Roseau. Des concerts sont destinés à la jeu - nesse où des jeunes enfants notamment ceux des écoles y prennent place par milliers. Un autre temps fort est celui de la journée du créole, réservée comme chaque année le 29 octobre. Pour bien marquer le coup, tout le monde s'habille en madras, on parle créole, on mange créole en mettant à l'honneur tous les plats traditionnels du pays. T el un mot d'or - dre à respecter scrupuleusement le peuple dominiquais a joué plei- nement le jeu. Cette année le fes- tival avait comme thème l'hom- mage à Jeff Joseph, disparu il y a un an. Durant ces jours de festivités, des milliers de Dominiquais et d'autres Caribéens venus des quatre coins de la région, ont rempli le «Windsor Park Sport Stadium». Il revenait à chaque artiste, chaque orchestre, l'hon - neur d'entonner une chanson de Jeff Jo comme on l'appelait familièrement. D'ailleurs, son père déjà âgé est venu en personne devant la foule pour recevoir l'hommage à l'artiste de la part des organisateurs et du gouvernement dominiquais. Parmi les spectacles, on pouvait assister à la prestation de T ania Saint-Val, Gladys Cabarus et Luc Léandry, de la Guadeloupe. La prestation du fils de Bob Marley qui fut très appréciée entre autres, Carimi d'Haïti, la jeune dominicaise Anderson, la grande Ophelia, le groupe de Jeff, les Gramacks et bien d'autres.
Le dimanche 28 octobre, c'est une véritable communion qui se crée, un moment fort entre Caribéens, notamment lors du festival «bod lanmè», où juste au lever du jour dans le prolongement du festival de la veille tout le monde se rassemble sur le port de Roseau pour poursuivre la fête. Ce fut une matinée formidable où l'on ne reconnaît ni les Guadeloupéens, ni les Dominiquais, ni les Martiniquais, ni les Jamaïcains, ni les Sainte-Luciens