CRI D'ALERTE : ASSOCIATION EN DANGER Aide aux plus démunis en difficulté

Une fois de plus, les salariés et les usagers de certainesAssociations sont obligés d'alerter la population sur :La fermeture programméed'activités, de services voirede structures.Des contrats de travail ne sontpas renouvelés. C'est le cas AU CHSR Saint Vincent de Paul ;d'autres ont déjà fait l'objet deliquidation judiciaire. L'Etat veut imposer la restructuration de ces associations : c'està-dire l'abandon de certainesmissions de service public et deslicenciements. Les missions de service public ne peuvent plus être assurées cor rectement. A titre d'exemple, pas de possibilités d'of frir un présent aux usagers du CHRS de Saint-Vincent de Paul comme decoutume à Noël. Si l'association connaît des aléasde gestion, ils ne sont pas du faitdes salariés ni des usagers. Nous rappelons à l'Etat, aux collectivités départementale etrégionale leur devoir de solidari té et leurs obligations envers les personnes les plus fragiles denotre société. Il y a lieu de donner les finance ments nécessair es au maintien des activités et des emplois deces associations.Ces associations, intégralement financées par des subventions publiques, effectuentdes missions de service publicdans le cadre de programmes de lutte contre l'exclusion et la protection des populations,notamment les plus démunis.A ce titre, les principaux finan ceurs sont :L'Etat, par le biais de la Direction Départementale dela Jeunesse et des Sports et dela Cohésion Sociale ainsi quele Conseil Général. Déjà plus d'un an, que le CHRS Saint-V incent de Paul et son per sonnel ont été mis sous les feux des projecteurs !!! Pour suspicion d'une gestion plus qu'hasardeuse voire douteuse de la part decertains responsables.Pour nos lecteurs, nous avons demandé à Madame Anny Pheron de nous parler des CHRS.“Les CHRS sont des structures chargées d'assurer l'accueil, l'hébergement, l'accompagnement et l'insertion sociale et professionnelle de personnes et de familles en situationd'exclu sion connaissant de graves dif ficultés économiques, familia les, de logement, de santé etd'insertion. Face à une précarité grandissan te autant que la violence, les CHRS se heurtent à de nombreu ses difficultés, l'augmentation galopante de nouvelles populations, telles que les jeunes enrupture familiale, qui s'ajoutentaux aînés et aux personnesdémunies et désœuvrées, la peurdu lendemain des travailleurs ausein de ces structures est de plu sieurs ordres. Nous constatons une nouvelle fois un décalage entre le dis cours, les effets d'annonce desautorités, la pression exercéepour que nos structures s'in vestissent dans toutes sortes de projets.Inévitablement, les coupes ef fec tuées sur certains budgets vont conduire, \(situation quenous ne souhaitons pas), à unebaisse de la qualité du service,même avec toutes les bonnes volontés, voire même la pertede certains emplois déjà pré caires. Le nombre et les difficultés despersonnes en situation ou endanger d'exclusion s'aggravent : Jeunes en galère, femmes victimes de violences, toxicomanes, sortants de prison, sortants d'établissements psychiatriques,situations de marginalité.Nous CHRS, nos missions sontclarifiées, il ne nous manque queles moyens En effet, depuis des années, l'évolution de 1,1 à 1,6%, horscréation de places, ne prend pasen compte l'augmentation dessalaires et des charges sociales.Pour parler des pouvoirs publics, il y a encore des efforts plus globaux à faire de toute évidence, mais on mesure le décalage entre les discours pleins de promesses et les actions réalisées. Solidarité ne veut pas dire assis tanat, il s'agit d'aider les personnes à retrouver une autonomieet l'estime de soi.Nous ne sommes pas là pour lesjuger , ce sont nos frères, nous ne pouvons les abandonner à leursort quel que soit le reprochequ'on aurait à leur faire.Dans ces situations, la famille devrait rester unie et solidaireautour d'un des siens.BIG FOS POU SA OU PE FE … afinde nous aider à porter et faireentendre nos revendications etnotre indignation, pour préser ver la dignité humaine et le Droit des personnes”.Les Nouvelles Etincelles reçoit cinq sur cinq cet appel
Le changement… C'EST MAINTENANT !!!!!Pour permettre aux plus démunis d'accéder à un toit, au couvert, à l'hygiène, aux soins, à l'écoute, à l'accompagnement, à la chaleur humaine. Bref, des droits et des valeurs quine devraient pas être remis encause au pays des Droits de l'Homme qui se targue d'afficher sur le fronton des bâtiments publics «Liberté, Egalité, Fraternité». Il devrait permettre de préparer des repas, mettre des personnes fragiles à l'abri, faire de l'accompagnement social pour aider les Sans-abri à trouver un toitet un travail et ce, dans des conditions de travail correctes.