HAÏTI-CARAÏBES: LA SÉCURITÉ RÉGIONALE, UN PROBLÈME URGENT À RÉSOUDRE

La sécurité dans la région cari- béenne a été au centre des débats et discussions lors de la première journée du 24esommet des chefs d’État et de gouverne- ment de la communauté des Caraïbes (Caricom), organisé, le lundi 18 février 2013, à Pétionville (est de Port-au-Prince). Un «modus opérandi a déjà été trou- vé entre les acteurs» sur le pro- blème des déportés, l’une des préoccupations majeures au niveau de la sécurité régionale et dont «la gestion n’est pas facile», avance le président de la répu - blique, Joseph Michel Martelly .

Outre les déportés, les chefs d’Etat et de gouvernement ont mis l’accent sur la question des gangs armés, la faiblesse des institutions, plus particulièrement dans le cas d’Haïti, une répu - blique qui n’a pas de garde-côtes, ni de moyens pour contrôler les espaces aériens et maritimes, et pour combatte le narcotrafic. Le bloc régional caribéen semble - rait déterminé à se doter d’un traité sur les petites armes ou armes de poings. Non produites dans la région, ces armes sont de véritables menaces pour les peuples caribéens, souli - gne la première ministre de Trinidad and Tobago, Kamla Persad-Bissessar.

Le ministre de la justice des États-Unis d’Amérique, Erick Holder, également présent au 24e sommet de la Caricom, a af firmé, pour sa part, la volon- té de son pays d’accompagner ceux de la région. Il suffirait juste que les pays d’accueil aient une force poli- cière apte à les aider à recevoir les déportés en provenan - ce des États-Unis d’Amérique, estime Holder . Le 24esommet de la Caricom s’est achevé le 19 février . Haïti, qui présidait la Caricom de janvier à juin 2013, n’avait pas pu assurer cette présiden- ce, en 2010, en raison de la situation post-séisme.

Source : AlterPresse