SAINTE-ANNE : ALDO BLAISE, ÉMULE DE GOEBBELS«Mentez, mentez ! Il en restera toujours quelque chose !» C'est la devise d'Aldo

Q uand on est le premier magistrat d'une commune telle que la nôtre, on a le devoir , la responsabilité de mesurer ses propos, de tourner plusieurs fois sa langue dans la bouche avant de sortir des absurdités comme l'a fait Aldo sur les ondes en réaction d'un tract de la section communiste de Sainte-Anne qui dénonce sa volonté de brader une partie de notre réserve foncière déjà si réduite par ailleurs.

Quelle mouche a piqué Aldo pour déclarer sans ambages que Hegesippe Ibéné avait acheté un terrain à Daube Saint-François pour y installer sa famille ?

C'est gravissime ce comporte- ment irresponsable que son arrogance, son insolence et sa légèreté lui ont suggéré.

Gravissime parce que cette ignominie pourrait entrainer des poursuites judiciaires contre le personnage.

Or chacun le sait. Ibéné a servi avec abnégation la lutte politique pour l'émancipation des travailleurs et jamais ne s'est servi de la politique. Chacun sait qu'il a été un militant dévoué et désintéressé, un dirigeant exemplaire, un élu d'une probité extrême.

Non, il n'a pas été un profi- teur de pot de vin, pas même de cartons de champagne que tel entrepreneur croyait bien de lui proposer. Non, Hégésippe Ibéné n'a jamais mangé de ce pain-là. Il s'est plutôt appauvri en politique que l'inverse. Il n'a pas hésité à céder une partie de ses ter- res reçues en héritage à sa commune dont il était devenu le maire.

C'est au contraire dans le camp auquel appartient Blaise Aldo (celui de la droite en particulier) et l'histoire politique de notre pays en atteste, que l'on trouve ces accapareurs de biens publics, ces ramasseurs de dessous de table, tous ces élus dont le patrimoine d'avant leur entrée en politique s'est multiplié par cent, voire par mille.

Honte à Blaise Aldo d'avoir com- mis cette forfaiture !

Quant au fond de l'affaire, le Maire de notre commune fait preuve d'une incroyable étroi - tesse d'esprit en prétendant, à l'heure de l'intercommunalité, que réaliser un équipement structurant appartenant à la commune de Sainte-Anne sur le territoire de Saint-François, c'est travailler au développement de cette commune, c'est travailler pour Bernier . Et pourquoi pas alors prévoir (gouverner c'est prévoir) un équipement commun, la part de notre commune apportant le foncier serait ainsi nulle ouréduite.

En vérité, Aldo n'est pas pour l'intercommunalité. Notre commune s'y trouve tout simplement parce que ce dernier y a été contraint. Il s'en est d'ailleurs pas caché.

Si Aldo a pu faire voter son projet de ventes par les élus présents de sa majorité, l'af - faire n'est pas terminée.

Nous continuerons la bataille non seulement sur cette ques - tion de préservation de notre patrimoine foncier avec la population saintannaise, mais aussi sur d'autres questions épineuses de la gestion d'Aldo. Nous devrons démontrer que le mensonge en politique n'est pas toujours payant.