D » aucuns pensaient qu »il était à désespérer de cer- tains de nos élus, après plusieurs décennies où la prise en main de cette politique a été plus que chaotique par leur impré- voyance et leur inconséquence, quand ce n »était purement et sim- plement des intérêts politiciens qui les guidaient.
La question de l »eau est vitale, après tous ces tiraillements de part et d »autre, il a fallu qu »une loi vienne obliger les élus à se mettre d »accord sur la méthode et la stratégie à appliquer en termes de gouver- nance, pour une gestion globale et coopérative de l »eau.
A la tête de ce nouveau syndicat, c »est le conseiller régional et maire de Trois-Rivières Jean-Louis Francis- que qui a été élu. Quels défis pour ce nouveau président ! Il assure doré- navant la présidence d »un comité syndical où siègent quatre délégués de chacun de ses différents mem- bres que sont le Conseil régional, le Conseil départemental et les cinq Communautés d »agglomération.
Chacun des membres du syndicat mixte désigne également un délé- gué pour siéger au bureau. On notera que la gestion de l »eau au niveau des communes de Marie- Galante n »est pas prise en compte par la loi Benin-Théophile (sur la rénovation de la gouvernance des services publics d »eau potable et d »assainissement en Guadeloupe). Cette compétence est dévolue jusque-là à la CCMG (Communauté de communes de Marie-Galante), qui elle-même l »a confié en DSP (délégation de service public) à l »entreprise Karuker »O, qui a en c harge également l »eau d »irrigation, qui est de la compétence du Conseil départemental
Aujourd »hui le Siaeag est bien mort après bien des soubresauts. Sa liqui- dation officielle par les tribunaux, de même que celle de tous les satel- l ites, syndicats et autres régies qui avaient en charge la gestion de l »eau ici et là sur le territoire guadelou- péen va être prononcée.
Dans cette nouvelle gouver- n ance, les associations des usa- gers ont pu imposer leur présence au sein de la commission de sur- veillance placée auprès du syndi- cat mixte avec pour mission n otamment, un contrôle sur ses projets stratégiques et d »investis- sements, la politique tarifaire et la q ualité des services publics d »eau et d »assainissement… A entendre le nouveau président, ce syndicat constitue l »acte 1 de la résolution des problèmes d »eau des Gua- deloupéens, dont acte. Il n »est un secret pour personne, que r éalisme et pragmatisme devant toujours nous guider ce n »est pas demain la veille que l »eau coulera d ans les robinets de tous les Guadeloupéens au regard du volume des travaux d »investisse- m ent à réaliser rien qu »en termes de réparation de fuites et de renouvel- lement de canalisations.
Le tableau ci-dessous présente les différentes instances syndi- cat mixte.