Tous les accès étaient barrica- dés et placés sous haute sur- veillance des militants de l’UGTG. Pour les entreprises qui s’y trouvent, c’était une journée quasi- ment morte. Aucune circulation n’était possible. Plusieurs magasins ont dû laisser rideau fermé.
La dernière rencontre en date, entre le patron et les salariés, a eu lieu le mercredi 24 avril. Pour sortir de cette impasse,les grévistes ont revu à la baisse leur demande. De cette rencontre, il s’ensuit d’après la déclaration du délégué syndical M. Jeffrey Agathon de l’UGTG, que le chef d’entreprise n’était nullement venu pour négocier mais plutôt pour imposer son montant de 25 euros alors que les salariés réclament 70 euros. Lors de la première négociation, les salariés avaient déjà obtenu de leur revendication, une caissière pour 32 heures. Il semble que les 25 euros seraient dégressifs tant qu’il n’y aurait pas eu de reprise. Tout de même, vers le milieu de la matinée, les forces de répres- sion (trois véhicules de polices et deux camions de gendarmes) ont été dépêchées sur les lieux avec un camion à benne afin de libérer les différents accès. Les esprits s’aiguisaient déjà à l’ap- proche du 1 er mai. Les salariés se disent plus que mobilisés et appellent la popula- tion à venir les soutenir pour faire face à la pwofitasyon.
