La Guadeloupe ne se porte pas bien. Pour cause, elle traverse une situation des plus difficiles qui affecte indi- viduellement la vie d’une majorité de Guadeloupéens.
La crise sanitaire liée au Covid-19 est venue s’ajouter à la crise sociale et écono- mique engendrée par la colonisation et l’assimilation.
La Guadeloupe doit faire face à de nombreux défis qui gan- grènent la société, parmi les- quels on peut citer : le chô- mage endémique né du modèle économique, la cor- ruption, la pwofitasyon, l’in- justice, la substitution de la population autochtone par des allochtones. L’exode de notre jeunesse, le vieillisse- ment de la population qui a du mal à se renouveler.
L’empoisonnement au chlor- décone et pesticides de tou- tes natures des meilleures terre du pays, de la nappe phréatique et de la population.
La Guadeloupe a déjà souffert des attaques de tous genres avec un déferlement de la presse française après les évè- nements de 2009, puis avec un documentaire mettant en exergue la violence dans les quartiers.L’ouverture de notre pays à 40 000 touristes à la fin de l’année au plus grand mépris de la santé des Gua- deloupéens.
La désapprobation des Gua- deloupéens, notamment de leurs représentants, n’a eu aucun effet sur une décision qui leur a été imposée. C’est dans pareil cas que l’on se rend compte qu’il y a quelque chose qui ne va pas. C’est inacceptable !
L’heure est venue de rompre avec le système d’assimila- tion et de tutelle, de changer de cap, pour prendre le che- min de la responsabilité.
Partant de là, il convient alors d’instaurer un dialogue sincère et constructif avec tous ceux qui font la Guadeloupe au quotidien.
Cela passe par le rassemble- ment de tous ceux qui por- tent les mêmes analyses, les mêmes convictions sur la société guadeloupéenne et de trouver ensemble les voies et moyens pour construire une Guadeloupe nouvelle.
Pour y arriver, il est nécessaire de résister contre tous les dan- gers qui menacent l’existence de notre communauté.