Faisons un clin d »oeil à nos navigateurs participants, natifs du pays Guade-loupe. Ils ont connu des fortunes diverses, même très difficiles pour certains. Si le matériel a subi de la casse, l »essentiel reste que les physiques sont sains et saufs. Tous ont tiré leur bilan en faisant l »inventaire des manques qui ont freiné leur arrivée parmi les meilleurs. Et, en les écoutant, sans hésitation, 3 mots leur reviennent unanimement, à l »image des vagues sur les récifs : «les financements locaux». Oui, nos navigateurs, très jeunes ou pas, ont du cran, la technicité et s »aguerrissent à chaque régate, à chaque traversée, à chaque confrontation aux vieux loups de mer. Leur questionnement demeure : comment créer des chantiers navals sur le territoire ?
Réjouissons-nous. Pour cette 12e édition, il n »y a pas eu d »accidents regrettables. Les collectivités majeures ont été très engagées, mobilisées. Reste à attendre le bilan financier final.
Merci à nos têtes de pont : Rodolphe Sepho «Rêve de large», Willy Bissainte «Tradisyon Guadeloupe», Kéni Pipérol «C »est l »avenir», sans oublier ceux qui ont tenté cette traversée sans y parvenir.