Protection de la biodiversité avez-vous dit ? Au nom de la liberté d’expression conquise !

Oui, on peut le comprendre. Mais, de génération en généra- tion, chacun aspire légitime- ment à se loger pour jouir d’une hypothétique sérénité. Sacrifices ou risques de surendettement, peu importe.

A lors, ces monstres qui n’atten- dent que le moment pour faire apprécier leur capacité à détruire, rentrent en action, même en l’absence de chemin d’accès. Un sen- tier rocheux raviné par l’écoulement des eaux, conviendra parfaitement aux effrayants roues, chenilles et cylindres de rouleau compresseur.

Médusés, collines, végétation avec arbres parfois centenaires, alimentaires ou non, tombent et disparaissent, au rythme des battements des paupières. Faune aux abois détalent en criant et pleurent leurs petits sacrifiés, attendus depuis des semaines. Une, deux… cinq et en quelques mois, tout l’espace bétonné. Un tour de magie, électricité, eau, voirie, seront assurées rapidement, on ne sait trop comment. Mais, on sait que rien ne résiste à l’argent.

Tourterelles, merles, sucriers, colibris, ortolans, grives, «pipilit», racoons, man- goustes et autres animaux volants, mar- chants ou rampants, privés de gîtes, ne roucouleront plus, ne chanteront plus, ne croasseront plus. Même le coq, vic- time de tout droit de cité. Pour saluer le soleil, à l’horizon annoncé. Ni douce musique, ni même voiture à pain. Alertant des ménages, au tout petit matin. Quant à maison de divinités, au diable menacée. Et ne peut être léguée à la postérité.Quel révoltant toupet, même sans titre de propriété !

A lors, ces pauvres volatils, apprivoisés devenus, réduits à la contrainte plus tard, pour remplacer graines-pitances regrettées, qu’offrait généreusement le beau paysage, rodent à proximité même de ces usurpateurs très souvent e nvahisseurs culottés. Ah ! S’ils pou- vaient repoussés, quoi que fassent pro- cureurs, de leur refuge sacré, usurpé, spolié, tous ces étrangers !... Et chas- seurs de jadis, des samedis et d imanches, attendant cette pompeuse- ment dite «fête nationale», constatent amèrement que, s’adonner à leur plaisir, disent-ils sportifs, ne peuvent plus.CRIME CONTRELA BIODIVERSITÉ !

Et puis un jour des pleurs, larmes de crocodiles : - pollution par déchets de toutes natures - pluie de plomb, de plus loin, s’abat- tant sur toitures - disparition d’espèces, faune et flore, chaque an - d’inondation jamais vue, depuis plus de trente ans - d’éboulement subit, malgré les enrochements - de raz de marée et tsunami incon- n us, jusqu’à cet instant - de catastrophe naturelle, au lieu de catastrophe à nature - quand il faut penser, vengeance dame Nature.

I l est donc plus que temps que person- nalités responsables dans différents domaines : élus et Etat, bien plus sérieu- sement réfléchissent, à la politique d’habitat. Autre-ment, ceux qui après, naîtront sur ces 1 500 km 2 à peine d’ar- c hipel, deux îles s’étant retirées, rechercheront en vain, époumonés, comment s’oxygéner, nuit et jour, par des masques adaptés, puisqu’ils ne pourront plus apprécier et parler de b iodiversité, ni d’usines naturelles du passé, productrices de ce gaz qu’ils res- pirent. Ils subiront gémissant, à n’en pas douter, hélas ! Cyclones, séismes, voire d’autres pandémies. Dans la crainte d ’être affamés, puisque agriculture délaissée, ils surveilleront malheureuse- ment, dans l’impatience, avion et bateau salutaires… A moins que «le monde change de base» rapidement.

V ite ! C’est urgent ! Déjà, «I can’t breathe !»et je ne veux pas, par genou et main criminels, trépasser.